vendredi 31 mai 2013

Sommaire de Mai 2013*.-5


 Le Magret à la dérobée ! Il ne s'agit, en l'espèce, pour Rolando, que d'un léger problème moral. Déguster un magret volé à un ami, accompagnés de délicieux camemberts : suis-je salaud ? Oh ! Blâmez-moi !

Photo en artifact. Les philosophes ayant déclaré la photographie hors cadre de l'art, sommes tristes.

Nuit des étoilés épinglés ! La nuit des étoiles et de la philo. Petit texte d'invitation pour nos philosophes, cet été si la municipalité le voulait, avec un Quiz de citations. Une rigolade car Rolando présiderait  !

Rapprochement planétaire. Photographies du Mont Saint-Michel de nuit. Suite à la féérie du ciel d'observation de René.

Pique épique, écho des grands... On espère Roland Garros sous la pluie. Dessin.

C'est beau Paris ! -10. A la Légion, Parfait Connard. Evidement, on ne se rappelait plus du nom de famille de Parfait. Joli nom, s'il en fut mais que notre Parfait n'aimait pas. On ne sait pourquoi !

Bientôt du grand spectacle. René vous invite dans la féérie de son ciel d'observation : Vénus, Jupiter, Mercure vont se réunir dans un cercle de moins de 3°. Une rareté !

Mon blog, ma bataille ! Tous me disaient "Plus vite chauffeur, plus vite...". Je vous propose un petit arrêt pipi sur le bord du blog pour nous permettre de nous retourner et de savourer la lumineuse beauté de mes écrits coquins. Que je vous dédicace, bien volontiers. A tantôt !

Quand le soleil va revenir. Il ne fait que pleuvoir en nos Cévennes. Recette de René pour faire cuire sa gamelle sur un rondin de bois savamment fendu. Attention à surveiller la cuisson pour ne pas renverser !...

Pique épique du 17 mai. Les cotes de popularité du Z (président) Hollande et de son Prime Minister qui ne valent pas nos Côtes du Rhône, et si je pouvais vous conseiller le vin de Saint-Gély-Cornillon, dans le Gard, ainsi que ceux de la région de Laudun. Merveilleux. Ne pas oublier nos Costières de Nîmes.
(Publicité gratuite, cela s'entend. Mais, une petite bouteille, c'est comme la pipe. C'est la première offerte qui compte. Et on ne refuse pas, chez Rolando).

Petite fille des îles ! Facile. Rolando s'est consolé d'un voyage à la Guadeloupe qu'il aurait pu faire chez ses petits enfants si les choses avaient été autrement. Mais, les choses étant ce qu'elles sont, une invitation extraordinaire à l'île de la Réunion lui sera offerte par des amis parisien. Merci mon Dieu.

La Marseillaise. Fatima, ma mère se remet à faire le Ramadan. Grâce à Bush père et Mittérrand. Fils ?

4ème Régiment de Tirailleurs. Ben, c'est une commémoration du 8 mai 2013 avec un groupe de combat du 4ème Train. Gilou s'est rêvé en 1944-45 avec les Tirailleurs sénégalais ou algériens. Pardon !

La France de tous les possibles. Un beau regard sur la France et tous les possibles français. René aimerait retrouver l'auteur du texte pour le lui rendre (moins caviardé par Gilou, cela va se soi !).

A Phonème, belle maîtresse ! Si une méthode d'éducation existait, depuis le temps, belle Phonème, maîtresse tant aimée, cela se saurait, n'est-il pas. Toute la pédagogie est dans l'art de la démerde.

Socrate est bien mort ! -Quatre. Le magister de l'élève Mohammed qui, pour une fois, ne pense pas à planter son bordel en classe et nous fait aimer le grand philosophe. Merci, Momo.

Socrate, le père de Platon. -Trois. "Connais-toi toi même". Tu connais ? C'est du Socrate, un type tellement intelligent et si moche. Laid. Et lorsqu'en colère, hideux. Texte trop court aux dires des internautes.

Pique épique, écho les grands : la bataille, jeu de carte nullissime de nos jeux d'enfance autorisée dans les Casinos français. Cela s'appelle l'exception français, the french touch (trad : la balle au bond).

C’est Beau Paris ! -9. Parfait se retrouve sur les bords de la Seine, déboussolé.

Platon et Rolando !-Deux. Comment philosopher et briller en société et aux yeux de votre hôtesse, Monsieur le gentil feignant qui préfère surfer sur notre blog au lieu de lire Platon. Merci Rolando. 

Ave Paulus. Prononcez Paolus. Lettre d'amitié à mon meilleur ami Claudius (Prononcez à la romaine).

A Jeanne d’Arc !  L’évêque Cauchon (prononcez cochon), le brûleur de la Jeanne, mort très âgé. Ne pas confondre avec la Jeanne,  bâtiment-école porte-hélicoptère de notre Royale qui ne nous saluera plus.

Ouah ! Joyeux anniversaire François ! Quel cirque, François. Nous te souhaitons bon et prompt rétablissement dans ton numéro d'équilibriste. Attention: certains de tes amis auraient retiré le filet de protection. Mais, je ne t’ai rien dit, François.

Béni, béni cochon ! -5. Texte guilleret sur la bénédiction des cochons. Parce que, si dans le cochon tout est bon, alors, lorsqu'il est béni, c’est bien meilleur ! Texte suivi de la lettre de Monseigneur Wattebled, évêque contre le mariage pour tous (décembre 2012). Rolando attend sa réponse à notre courante (5 janvier).

Ave mon Colt ! et ma Bible ! Nous sommes pour la possession d’armes pour défendre la Constitution. Mais, résolument contre dans les mains des policiers et dans celles des Kids dans les écoles. Et contre les armes de salon qui ne paraissent pas des armes (22, armes à vent, armes peintes en rose…).

mercredi 29 mai 2013

Le magret à la dérobée* !


De la morale. Hier, Rolando s’est découvert l’âme philosophe. Comprenez que, tôt matin, pris de remords, bien tardifs à mon goût, de magret il m’entretint :
-La morale traite du bien et du mal, d’accord, Gilou ? Pour le magret de Pierrot… et le vol, tu dis quoi ?
-L’a été mangé, le magret, alors ! Du voleur aux receleurs, et mangeurs ou du Pierrot, quelqu’un s’est-il plaint ?

La loi sanctionne et punit le mal quand, et seulement quand elle est actionnée. Quant à la morale, Rolando ?
-Ben… pas tout à fait. Un vol est un vol. Et arrête de m’embrouiller. C’est de magret que je voulais t’entretenir ! Et d’amitié avant tout.
-Bien travaillé, bien cuisiné, bien dégusté à trois, où se situe le problème moral du magret, Rolando ?
-Drôle de manière de travailler, et de cuisiner mais, quand tu voles un copain…
- ...pas tout à fait, disait Américo, le voleur. Mais, quand tu manges avec nous les magrets et les camemberts soustraits à Pierrot, sous prétexte d’arranger son congélateur, ce n’est pas moral. Exact ? Nous devons agréer vos doléances, cher Monsieur, nous vous comprenons et pourtant, n'avons-nous pas apprécié, tous trois, ces deux magrets ?
Quant aux camemberts… divins ! Bien faits.

-Je ne sais pas, Gilou. Et si on l'avait invité, le Pierrot à bouffer avec nous notre larcin ? Horreur !...
-… sans lui dire d’où venaient les magrets et les calendos ?
-Effectivement, cela aurait été obscène.  Inconvenant, si tu préfères. Immoral aussi, oh oui !
-Non, rigolo. Imagine Pierrot se régaler, sans savoir qu’on le faisait receleur du vol de ses magrets. Ben, oui, receleur et voleur sont punis de la même peine par la loi. L’inviter : quel pied. Imagine, Américo, la tête du Pierrot quand on le lui aurait dit après le festin. On aurait rigolé comme des bossus… triple plaisir !

Sachez que, sous prétexte d’aider Pierrot à déplacer d’un étage un congélateur, ce vilain d’Américo a pensé, sans malice, à lui subtiliser deux magrets de canard et deux camemberts délectables à souhait. Gilou, complice, n’ayant rien dit, mais ri en participant de bon cœur à cette entourloupe, Rolando,  sur son quant à soi, n’appréciant pas trop la farce mais n’osant s'exprimer, nous avons, tous trois voleur, receleurs et complices, dégusté chez l’ami Américo le fruit de notre larcin. Sans vergogne. Un geste détestable ?…Oui, mais délectable !
Et, si le ventre n’a pas d’oreilles, sachez que tout ce qui fait ventre fait bombance. Même un larcin. Ah !

Parfois, je trouve Rolando bizarre. D’accord, on a piqué des magrets. Et alors ? On a volé ? Soit ! Enfin, plutôt détourné du congélateur de Pierrot vers la cuisine d’Américo. Fallait-il le lui dire, au Pierrot ? Il ne s’était rendu compte de rien. Il ne le savait pas. Où le voit-il le problème de morale, le Rolando puisque Pierrot n’était pas au courant ? 

Bien évidemment, subtiliser… oui, mais, non ! Ce n’est pas tout à fait  du vol. Bien sûr, on aurait dû le lui dire. Mais personne n’y a pensé. Oubli délectable et regrettable, mais pas de quoi en faire un fromage. C’est l’histoire du cocu. Qui ne le sait, qui ne l’est !
Et puis… Et puis…
-Pierrot ne s’est rendu compte de rien, alors, pas de quoi casser trois pattes à un canard, Rolando ! Déjà qu’on lui a pris ses deux magrets, à ce canard épaté !
Et dire qu’Américo s’est reproché de n’avoir pas subtilisé une ou deux bonnes bouteilles de Laudun à l’ami Pierrot pour faire glisser le magret et cela nous aura occasionné des frais, cet oubli malencontreux car on aurait pu faire payer le vin, plus le pain frais à Pierrot si on avait eu la délicatesse de l’inviter à nos agapes, et pour finir de déguster ces camemberts d’un délicieux et copieux repas bien français, d’où l’utilité de l’emprunt au camarade Pierrot. Nous sommes d’accord, Rolando ?

Il est vrai que les problèmes moraux n’ennuient que les personnes tracassées, celles qui confondent vergogne et audace, celles qui se trouvent malheureuses de voler son patron qui, lui, te vole comme un gros salopard.
-Moi, un patron qui me vole, je le vole.
-D’accord, Gilou. Mais, tu ne voles qu’une partie des bénéfices. Pas le capital. Parce que le patron, lui, sait faire fructifier l’entreprise. Faut pas tuer la poule aux œufs d’or, bébé ! Mais pour Pierrot…
-Quoi, pour Pierrot. Toi et ta morale, alors ! Nous sommes d’accord, Rolando. Mais, n’exagère pas. Ce ne sont que deux magrets et deux camemberts ! Pas de quoi fouetter un chat !
-D’un autre côté, pour Pierrot, on aurait pu lui demander, comme pour le patron, ce serait peut-être mieux d'aller voir le syndicat pour se faire augmenter que de le voler, le patron.
-Ouais, ouais. Comme ça il te volera un peu moins. Mais il te volera quand même ! Et pour Pierrot, c’était plus drôle de ne pas lui avoir demandé. Ca nous fait une belle histoire à nous. Rien qu’à nous !

-Oui, mais, Gilou, voler le Pierrot. Un ami. Cela ne se fait pas.
-Et pourquoi donc, cher ami ?
-Parce qu’on ne vole pas un ami, on ne le fait pas cocu.
-D’accord, Rolando ! Un copain qui a une belle femme, c’est sacré, Tudieu. Crénom de bon sang : faut qu’elle y passe !
-Non, mais dis donc Gilou, t’es vraiment salaud.
-Salaud, peut-être Rolando, mais honnête (1) ! Tu ne trouves pas ?

Donc, moralité, honnêteté, légalité, beauté et bonté, poignée, pelletée et cuillerée s’achoppent. Faudrait en rediscuter : la morale et la moralité m’ont toujours paru notions bien fragiles qui ne valent pas le goût du magret. Bon, tu me diras que si on avait crevé de faim, c’était différent…

...et puis, à mon âge, ma renommée ? Elle est déjà surfaite, alors, la moralité ? Rien à cirer !

Donc, nous disions que le magret de canard, pris au vol ou à la dérobée se doit d’être cuit dans une poêle très chaude après avoir pris soin de bien fendre profondément le gras du canard. Mais, surtout, conserver la graisse pour rissoler des pommes de terre… le régal de Pierrot, qu’on se le dise !

29 mai, an de Grâce 2013. Le Vigan, café des Cévennes.
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PS: ...et demandons quand même à Pierrot : est-il bien vrai que bien mal acquis ne profite jamais ? C'est à voir ! 
(1) Gilou est un franc malhonnête. Et puis, pour ce que ça sert, l'honnêteté !

Photo en artifact!


La photo ne serait pas un art car tributaire d'un artifact, une aberration, un phénomène involontaire créé par l’appareil photo… Un gosse de 5 ans pourrait faire les mêmes photos que moi. C'est pourquoi, philosophes et causeurs de tous poils refusent à la photo d'exister artistiquement.
Dans l'écriture, une faute de frappe, un bug informatique, un lapsus faisant évoluer mon texte vers un autre ailleurs, et me voilà devant le signaler pour que vous puissiez écarter mes écrits de tout art. Foutaises.
Si j'ai bien compris, dès que j'utilise un outil hyper-évolué pour m'exprimer, je ne produirais pas d'art. Cette pensée, déconnectée du réel, de toute contingence matérielle, de la nature et des inter-réactions humaines est aberrante.  

On ne rêverait qu'en noir et blanc. Saisissez cet aspect du rêve noir et blanc pour discourir, messieurs les philo, et arrêtez de dire des foutaises sur la photo noir et blanc qui crée de belles images. Oniriques!
La photo reproduction et vulgarisation.… Transformer un objet réel en deux dimensions, et en noir et blanc, entrevoir ce que personne ne peut percevoir. Je vois la beauté... la restitue pour l'éternité, et la rends encore plus belle. Je suis Zeus, le Créateur, qui de lumière et d'éclairs de flash douloureux, de spots violents aveuglants, appuyé sur l'ombre et les photons, trônant en son laboratoire, pérorant en ses expositions, crée. Je suis... Zeus-créateur!
Dans la photo, la musique, l'écriture, l'artiste peut vulgariser, reproduire à l'infini, bienfait pour l'humanité. Le sculpteur qui crée une figurine et la confie à un tailleur de marbre ou un fondeur, comment se positionne t-il auprès du finisseur? Et où se situe l'art? Virtuose de la photo ou artiste... suis-je comme ces grands violonistes qui ne font que reproduire et ne créent pas leur musique, talentueux par mes idées, créatif stérile d'images latentes. Mais, qui donc crée mes épreuves? Ne suis-je qu'artisan?
La photo, (prise de vue-développement-tirage), d'idées réalisées sur papier, produit-elle des effets esthétiques dans le sens de l'enrichissement de l'autre au niveau de la psychologie, de la sensibilité? Comme toute oeuvre d'art? Nous vous écoutons, chers philosophes. Vous dites?

En quoi le procédé de l'Art serait-il conditio sine qua non pour déclarer que telle ou telle discipline ne serait pas artistique? Les philosophes seraient-ils facétieux? Alors, arrêtez de nous emmerder avec le procédé que j'utilise. Un nez curé d'un doigt ou d'un autre... dites-moi la différence! La photo est Art!
Et Bach qui, lorsque je lis la partition ne m'émeut pas, en ayant besoin d'interprètes, est-il artiste? Que nenni, d'après les philosophes.

La guillotine en toute splendeur… Ah, photographier la guillotine.
Le premier cliché serait une guillotine dégoulinante, flottant dans les airs, sur des cumulus humilis. Ciel bleu, soleil éclatant, engin de mort rouge sang!  Puis, portée par 4 croque-morts et suivie par la famille du condamnée, la veuve de noir toute voilée, digne, et les enfants pleurant… Une guillotine, sous un dais bleu-France et portée par des culturistes... Ouah!

Je rêve encore cette même guillotine exhibée comme croix catholique ou huguenote, symbole de la France laïque, rouge décoration à la boutonnière, en Légion d'Honneur épinglée... que j'offrirai, oh, je vous prie, laissez-moi l'accrocher au revers du blouson de mon ami Gérard DEPARDIEU! Qui l'offrira à ses amis...

Ces épreuves photo de notre si regrettée guillotine ne seraient-elles qu'insignes reproductions indignes de figurer en tant qu’œuvres d’art? D'art photographique à tout le moins? Ah, exposer ces épreuves au Ministère de la Justice et au Bureau des Grâces et mauvais souvenirs... le pied absolu!
La guillotine serait poussée comme mes films pour obtenir un maximum de grain et un résultat plus aérien, vaporeux, léger... comme la mort se le doit.
Je vous offre ma guillotine. La voulez-vous? Artistes, à vos appareils photos, peintres à vos cimaises!

Le temps de l’épreuve. Savez-vous que je mets plus de temps à sortir une épreuve argentique que pour écrire un texte? Suis-je suis plus doué en écriture qu’en photo? Non.
Plus nombreux sont les paramètres pour la création, plus je peux en jouer et plus l’œuvre m'est facile à réaliser. Parce que je suis compliqué comme dans mon approche des choses et des gens. Pour l'écriture, j’ai à ma disposition des milliers de mots que je mélange et utilise à loisir….   
Photo et "simples". Plus la technique paraît simple, plus l'art est difficile. C'est le cas pour la photo. Pour l'écriture, j'avoue que je cède parfois à la facilité. Mais, c’est moi qui, dans tous les cas décide. Ni mon ordinateur, ni mon appareil photo. Mais, l'idée prime tout: de l'écrit à l'épreuve photographique!
Point d'art sans le triptyque: idée, réalisation, exposition. Et, de la rencontre avec le public... l'objet deviendra peut-être objet d'art. S'il vous émeut, vous touche.
Certains Modernes, avec une toile blanche et un unique point rouge peint, ou encore un étron, créent de l'Art. Les imbéciles sont ceux qui crient au génie! Mais, le snobisme art.... des "Oh, fantastique... Maître!"
Donc, entre un étron Modern'art et une photo…chacun choisit son art.


Et, si un philosophe veut me montrer ses réalisations affectées et artifactées, je lui monterai mes affects artefactés en création photo. Quant aux arts mineurs et majeurs... Connerie majeure, quand tu nous tiens!
De mon café «Les Cévennes». A l’ami historien-philosophe qui m'a choqué. En toute hexagonalité.

Le Vigan, le 29 mai de l'an de Grâce 2013. Le Vigan-Sumène.
PS: -Oh, Gilou, que penses-tu de Salvador DALI qui signait des dizaines et des dizaines de feuilles de papier blanc... vendues à l'unité. Mais quand même, faut le faire. Sont-ce des oeuvres d'art?  
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Dans l'illustration, sur le bois de la guillotine est inscrit: "Souriez, vous êtes la vedette du jour".            

Nuits des étoilés épinglés*!


J’ai rêvé une nuit  de la philosophie organisée par la Mairie du Vigan, aidée du Conseil Général. Nous n’osons l'espérer. Et pourtant....
-Imagine, Rolando : présider la nuit des étoiles de la philosophie !
-La nuit des étoiles ? Mais c’est au mois d’Août. Pas le 29 mai.
-Quoique, Rolando si on faisait coïncider les deux nuits ? Pardon, tu me trouves moqueur ?

-Gilou, aurais-tu une dent contre les philosophes ? Il me semble que des poux, dans leurs tête…
-Tu crois que je leur cherche noise ? Mais, Rolando, on est tous philosophe. Comment peux-tu imaginer que je sois assez bête pour me fâcher avec l’humanité entière, déjà que les femmes me trouvent misogyne, alors, si les hommes me trouvaient con, ce serait le comble. Mais, plus personne ne lirait ton blog, mon vieux. Plus personne ! A part toi et moi. Et ce n’est pas le but du jeu.
-En parlant de Sartre, ce serait une étoile pour toi ? Il a copié. Et Platon, et Kant ? Idem.
-Rolando, ne te moques pas de Sartre. Même si il n’a été ni gentil ni reconnaissant quand Camus lui a offert l’habit du résistant  qu’il n’était pas en 1943-45, par le journal "Combat". Même si… Parce que Sartre, par l’existentialisme aura bercé toute mon adolescence, tu comprends ? Un maître, pour moi.

-Enfin, Gilou, l’homme, depuis la nuit des temps n’a jamais fait que copier. Même toi. Tu mélanges les mots de façon différente, parfois démente, mais, ce que tu dis l’a déjà été. Etoile des neiges, va !
-Mais, Rolando, on s’en fout. C’est pour le fun, cette nuit des étoilés, et on ne se moquera pas des philosophes. Juste un peu. Mais, comme ils sont susceptibles, il y aura de belles empoignades en vue. Le must du must (du nanan, un régal divin !).

-Et, tu verrais cela comment, mon vilain. Parce qu’il faut l’organiser. Trouver l’idée motrice…
-Que penses-tu d’un slogan ravageur  du genre :
-"La nuit des étoiles filantes en philo", ou encore : Le capharnaüm du numérique devient la nouvelle philosophie !
-J’en pense que tu pousses mémé dans les orties et que pépé n’appréciera pas.
-Par exemple, nous pourrions faire une sorte de Quiz dans la salle du Cinéma communal. Génial, non ?
-Et dé qué acquo ? (Et, c’est quoi cela ?).
-Ben, tu lances des maximes, des citations, des sentences, des adages, et demandes qui aurait dit telle ou telle connerie. Et même des proverbes  et des dictons pour les déstabiliser !
-Ben, alors, c’est génial. C’est moi qui préside ? Je peux inviter les copains qui se foutent de moi avec leur science ? Ouais ? On rigolera. Même qu’après,  je leur offrirai le Pastis. De Marseille.

Et, Rolando, mis en joie à la perspective de se venger de quelques fâcheux me pressait tous les jours :
-T’en es où du projet… Moi, j’ai copié des phrases. Ecoute, tu ne trouveras pas. Qui a dit : 

"Il n’y a point de violence ou d’usurpation qui ne s’autorise de quelque loi…".
-J’en sais rien, Rolando…
-C’est de VAUVENARGUE dans les Maximes. 1747. C’est bien dit, remarque, mais c’est pas fini, Gilou… Ecoute, écoute :
"Je suis dégoûté de la nouvelleté, quelque visage qu’elle porte…".Tu sèches ? Oui, tu as raison, ça ressemble à du Montaigne ? C’en est, du MONTAIGNE dans ses Essais. 1588, imbécile !
-T’en as encore d’autres de cette eau ?
- Comme quoi, comme imbécile? Ou de grandes citations ? Et qui nous propose : 
"Douter et faire douter"?
-Socrate. Tu penses bien qu’après avoir écrit dans le blog, je relis mon Rolando. Pour corriger ! Attends, Rolando. Pour toi et Hollande : 
  
"Toute innovation est à craindre dans un gouvernement."
-Ben, je sèche… C’est de DIDEROT dans les Pensées philosophiques ? 1748 ? Ah, oui ! Ben, tu vois, on s’en fout.
-Et, qui a dit :
"L’ambition est pernicieuse dans une république" ou bien encore : ..."il faut mettre dans les vertus une certaine noblesse ; dans les mœurs, une certaine franchise ; dans les manières, une certaine politesse".
-Tu commence à m’ennuyer à faire le tour du dictionnaire, Gilou… Qui dit a ça ?
-Réfléchis…

-L’ambition est pernicieuse dans une république, à part Bernard Henri-Levy, le philosophe-agent-secret de Sarkozy ou…  Attends, attends ! Peut-être bien le petit Arno Klarsfeld, le pseudo-politique ambigu des mêmes philosophes africains Sarkozy et BHL, le petit Arno qui se pique de philosophie et de droits de l’Homme. Non ? Non, je ne donne pas ma langue aux chats !

Et Rolando séchait mais cherchait, s’efforçant à la réflexion se faisant aider par…
-Sers-moi une petite Suze et prends-toi un petit Pastis. Donc, Sarko : je brûle, j'ai trouvé ?…
-M’étonnerai, Rolando.  Même-moi, j’aurais été dans la panade.
-Si ce n’est pas le mari de Christine Ockrent, le ministre des affaires étrangères avec son sac de riz sur l’épaule… Mais, non, pas le socialiste Dumas et sa paire de chaussures. Laissons-le. C’est du Hollande tout craché ! Ouais, ou c’est du Kouchner, de Sarkozy le socialo-toutou. Je n’en vois pas d’autres
-Non. Et la deuxième sentence sur la vertu, les mœurs et les manières ?

-Alors-là, c’est du Strauss-Kann : Mettre dans les mœurs une certaine franchise. C’est beau, dis ! Non ? … 
Attends. Mettre dans les vertus une certaine noblesse : à part Kahuzac, je ne vois pas… Non plus ?
... et dans les manières une certaine politesse : Sylvio Berlusconi ? Lui moins que les autres ? Gilou, je sais…
-M’étonnerait !
-Attends, attends. Ce ne serait pas Socrate ?… Non ?
-Ca aurait pu. Mais, non. Et tu ne trouveras pas. Moi-même si je ne l'avais lu, ...
-C’est Montesquieu, Gilou. C’est du Montesquieu. Ne me dis pas non. C’est Montesquieu. Ouah !
-Comment as-tu deviné ?
-C'est-à-dire qu’à force de me gonfler avec ce Montesquieu que je n’ai pas l’heur de connaître…

Rolando ayant trouvé l’idée excellente, sachant que je n’étais pas en odeur de sainteté auprès de nos édiles suite à l’affaire dite "des cochons baigneurs", entre-autres, lui-même étant vu trop souvent avec moi, il nous faudra trouver un stratagème pour réaliser notre nuit des étoiles philo-filantes.
C’est pourquoi, nous ferons mine de proposer l’affaire à la Communauté des Communes qui est en bisbille avec la Mairie du Vigan,  et…
 … nous sommes persuadés, qu’après les Eco-dialogues, nous aurons notre «Nuit des Etoiles Philantes » épinglées en notre bonne ville du Vigan.

Dans l’affaire, Rolando perdra certainement la présidence de cette belle nuit qui se prépare. D’un autre côté, nous entrevoyons aussi de mettre en place la nuit des Experts en notre bonne ville, et vous en reparlerons à l’occasion. Après avoir bien sifflé notre petit apéro.
Mais, entre-nous, pensez-vous qu’ils viendront nombreux montrer leurs connaissances, leur érudition ? Rolando en doute. Quant à moi… et mon égo ! Sans compter leurs blessures d’amour propre !

Espérons qu’ils viendront quand même à cette première nuit d’étoiles philo-filantes. C’est tout le mal que je leur souhaite, à nos érudits. Et la bonne nuit.

PS: Question de Rolando : 
-"Si j’étais présomptueux  j’affirmerais que je ressusciterai des morts. Mais, je ne le suis. Et pourtant je crois en la vie éternelle».  
Qui a dit ça, Gilou-gilou, hein… tu sèches?
-Tu ne crois pas qu’on a assez ennuyé les internautes avec nos conneries, Monsieur, Rolando, non ?
-Oui, mais non : qui a dit ça, Gilou ? 
-A part toi Rolando... mais on s'en fout !
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Dans le tableau: "Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien". "C'est pas le cas de tout le monde".