mercredi 31 juillet 2013

Sommaire de juillet 2013 -7


Le crobard du vendredi. Eh, oui. On met un "d" à la fin de crobar. C'est ainsi. "Et puis, du haut débit, mais qui marche du tonnerre!" Et, l'autre qui pleure son matos qui brûle.
Le hasard en mystère! Le hasard est naturel. La chance n’est qu’une heureuse impression.
S.N.P. ma chatte! Tous recevaient un nom… Et pourtant les Sans Nom Patronymiques existent.
A René BOUSCHET! Pour le remercier de toutes ses enluminures.

Un Tour de Cochons! Ils ne savaient s’ils étaient dopés mais tous l’étaient. Le tour de France de l’EPO.
C’est Beau Paris. Interview.  PCC : Ecrit de René BOUSCHET qui s’est déplacé en Belgique pour vous.

Frère mendiant! La Sainte Scène de notre Frère Mendiant.
Flore mon bonheur! Une très belle rencontre au Super Market du Super U. (pub gratuite).
Une seconde chance au Collège. Un juge a octroyé une deuxième chance au jeune tueur. De tuer.

C’est Beau Paris ! -17. The end. Tout est accompli.

Le Collège Cévenol! Un Lycée extraordinaire qui a toujours visé l’excellence, dans la tourmente.

La Légion de Noneur de Ménie. Pourquoi accorder la Légion d’Honneur au tout venant?

vendredi 26 juillet 2013

dimanche 21 juillet 2013

Le hasard en mystère* !


C'est fou comme les jeux de hasard rendent intelligent !
Le hasard, dans les jeux d’argents exerce toujours un attrait trouble et fascinant car, tous avons cherché la martingale infaillible pour être maître du sort. 

Les moyens pour mettre à la botte, dompter, utiliser le hasard existeraient-ils ? Nous tenons tout de suite à vous rassurer : rien ne déchiffre le hasard, sauf qu’on peut parfois le cerner pour en être moins le jouet. Et donc...
Le déterminisme déclare que tout phénomène est créé par une cause. Mais, lorsque dans un phénomène la complication des causes qui le génèrent est telle qu’on ne peut rien saisir, analyser ou contrôler et donc prévoir, ce phénomène est soumis au hasard.

Tout le monde a suivi ? Non ? Aussi, continuons...
Cournot, au 19ème siècle dit que la rencontre de deux séries causales indépendantes dans un même processus engendre le hasard. Eh bien, dis donc !

Par les lois sur le déterminisme et Cournot, notre naissance ne serait que le fait du hasard.
Je m’explique : le phénomène Papa, généré par de multiples causes inextricables étant incompréhensible, rencontre, par le fait du hasard le phénomène Maman, lui-même généré par des causes inextricables, font de moi le fruit du hasard. Merci Papa et Maman Hasard, merci bien ! Appelez-moi Gilles Hasard !
Ah ! La théorie du chaos ! La vie procèderait donc de cette théorie.

En arabe, hasard signifie jouer aux dés, chance, malchance, danger, jeu. Et donc, vie. Et mort.
-Un coup de dés jamais n’abolira le hasard  Poème de Mallarmé. La Fontaine, lui parle de sort, de destin, de fortune, et dans sa fable l’Horoscope, en deux vers il explique les effets du hasard :
-Il peut frapper au but une fois entre mille
 Ce sont des effets du hasard.  

Bien ! Mais, vouloir expliquer le hasard par le jeu de dés n’explique rien, sauf… Sauf si on le conçoit avec des dés sur lesquels aucun numéro ne serait inscrit et, qu’après chaque lancer, un nombre aléatoire serait, à l’insu de son plein gré et du notre, inscrit sur ces dés. Ah, voyez-vous ?

Le hasard pipe les dés. C’est pourquoi la Direction interdit Monsieur Hasard de Casino car il lui ferait perdre de l’argent et ce n’est pas le but du jeu. Se servant de l’expérience, le Casino a étudié le hasard mathématiquement pour que les professionnels se mettent le plus possible à l’abri des aléas. 

Le Hasard profite au Casino, et dessert les joueurs, qui ne peuvent compter que sur la chance. Si, si. Il paraît qu’elle existe, la chance. Un Directeur de Casino me l’a confirmé. Mais lui préfère le hasard. Et le risque calculé. Ben, voyons.

Un seul joueur avec une seule mise au Loto gagne le gros lot, par hasard. Il était seul à parier. Mais, oui. Cela peut arriver d’après les lois des probabilités et si on était moins crédules. Et chaque semaine, le veinard gagne encore et encore, le hasard faisant bien les choses. Sauf pour la « Française des Jeux », (Pub gratuite), cela va de soit. La chance de l’un, jusqu’au risque de la malchance pour l’autre. Le destin forcé.
Gain ou perte librement consentis, peu importe. C’est le jeu. La fatalité. Pensez-vous que le Loto survivrait à un tel scénario ? Le Loto serait rayé du vocabulaire des jeux de hasard.

L'appât du gain tient le joueur au jeu, qui seul maintient le Loto en vie par ce seul espoir irraisonné et déraisonnable. L’appât du gain est tel que croire qu’on peut, par hasard, s’enrichir à millions, au risque de ne perdre qu’une mise ridicule, poussera toujours plus de gens pauvres à jouer. Et l’organisateur du Loto a toujours plus s’enrichir.
Mais… lorsqu’on est pauvre, miser deux euros, signifie les perdre à tous coup, et c’est grosse perte pour le pauvre gogo parieur.
Et lorsqu’on est très riche, miser beaucoup augmente exponentiellement ses chances de gagner.

Le Hasard est toujours Maître du jeu même si l’expérience permet de gérer le risque. C’est ce à quoi le calcul des probabilités et les théories du chaos tendent, ainsi que les martingales d’expériences plus ou moins fumeuses mises en place par les joueurs. Mais le hasard ne se découvre pas si facilement. Maître du jeu parce qu'ingérable, le hasard il finit toujours par avoir le dernier mot pour gagner la partie. 

Le toss au football. Savoir que si je lance en l’air une pièce des milliers de fois, elle retombera presque autant sur pile que sur face, mais on s’en fout. Parce que ce qui m’intéresse c’est que lorsque je fais le toss, je veux gagner à tous les coups pour choisir mon camp, ou jouer le ballon en premier. Vous me direz que ce n’est pas possible et que c’est le revers de la médaille de perdre le toss ? Parce qu’on ne peut prévoir ? Et que ce n’est pas important ? 

Perdre tout en gagnant à un jeu de Hasard. Avoir perdu le toss et donc le choix du terrain permet de gagner à jouer le ballon en premier. Ou l'inverse. Et cela peut se révéler bénéfique sur le score. Perdre et gagner à la fois dans un jeu de hasard, mais quel étrange effet du hasard sur le ballon rond ! 

Le hasard a bon dos. Il ne faut pas confondre l’accidentel avec le hasardeux. Négliger l’entretien de sa voiture, se trop confier dans l’ABS, suivre de trop près le véhicule qui précède pour finir par ne pas pouvoir s’arrêter à temps à cause de freins défectueux n’est pas du hasard mais un accident prévisible

Gérer le risque, prévoir l'aléa. Le prévisible de risque d'accident doit être réglé : freins, distance de sécurité, ABS. Lorsqu'il y a prise insensée de risque, il n’y avait pas de hasard dans l'accident.
Gérer le hasard consiste d’abord à acquérir de l’expérience pour tenter, au mieux, de l’utiliser, ou prévoir ses effets. Mais, en aucun cas le jeu et la prise de risque ne doivent mettre en danger le parieur. Parce qu’on ne joue pas avec sa sécurité ni avec sa vie et celle des autres. 

1°) Suis-je bien en sécurité lorsque je marche sur la bande d’arrêt d’urgence de l’autoroute ? L’expérience le prouve : ici, que du danger, des certitudes et pas de hasard car, sur l’autoroute un piéton n’a que 20 minutes de sursis avant d’être écrasé, sachant que la bande d’arrêt d’urgence ne doit être utilisée que par les véhicules servant à l'urgence. Uniquement. 

2°) Comment augmenter le risque de se faire renverser dans la rue ? Il suffit d’augmenter le temps de traversée, en diagonale, par exemple... Ni la malchance, ni le hasard n’auront à voir en l’affaire. 

3°) La superstition, la pensée magique : Nous ne passons pas sous une échelle. Par superstition ? Non, et pas besoin de la théorie de Cournot sur le hasard de séries causales indépendantes qui risquent de se rencontrer : tu passes sous l’échelle, le peintre travaille dessus… que pensez-vous qu’il arriva ? 1% de chance* de se prendre, par malchance* un pot de peinture sur la figure.
Et puis, quand bien même tu n’as jamais tenté l'expérience, tu entrevois d'instinct le danger.

Comme quand tu croises un tigre, tu sais que tenter, expérimenter une caresse à l’animal tournerait mal. Pas pour lui mais pour toi. Et donc, par cette expérience virtuelle que tu ne risqueras jamais de faire, entrevoyant le résultat inéluctable, tu passes au large.
Avec 1% de chances de recevoir, passons au loto, mais pas sous l’échelle. Et, attention au tigre.
*Voyez l'ambigüité dans les mots de chance et malchance souvent mis l'un pour l'autre ! 

Le hasard n’aime pas les petits parieurs, les pauvres, les miséreux qui placent en des chimères leur survie. La chance est mauvaise maîtresse des pauvres. 
Quant au hasard ? C'est ta vie. Faut-il jouer avec sa vie ? Je ne sais !
Et, vous voudrez bien m’en excuser, messieurs les pauvres mais, pour gagner contre le hasard, il faut beaucoup miser. C’est la martingale des riches. Vous, vous ne perdrez que vos maigres mises qui vous seraient si utiles. Elles iront dans la poche des gros parieurs. Et des organisateurs des jeux.

Ainsi va du hasard ! Et des jeux d’argent qui en sont les filles fantasques. Et puis, la chance ne sourit qu'aux audacieux, ceux qui osent. Pas ceux qui risquent tout, sur un coup de dés. Et qui se retrouvent à poil.
-Dis, mec… t’as pas une tune pour acheter mon pain ?
-Ben, demande à la Française des Jeux. 

Tiens… ce dimanche 21 juillet 2013, je vais parier 2 euros au Tiercé avec mon ami Mocktar. Et je mettrai, comme toujours, le 7 en base sur ma grille. Ma martingale.

Et si nous plaignions ces deux euros ? Pour sûr qu’ils préfèreront se tenir au chaud, dans ma poche ! Les tripoter... Ah ! Que j’aime tripoter ! Cela me rassure ! Vous n’aimez pas ?
                                              ________________

de Jérôme: Salut, autostoppeur. Ton article sur le hasard me fait penser à un livre que j'ai lu il y a peu de Philippe GUILLEMANT "la Route du Temps" qui traite des phénomènes de "synchronocité" qui pourraient faire penser au hasard. Bonne fin de semaine. Jérôme.



lundi 15 juillet 2013

S.N.P. ma chatte* !


Catwoman par Bruce Timm
S.N.P., drôle de nom pour une chatte.
J’ai toujours été choqué par le nom que l'on donne aux animaux de compagnie. Ou de ferme, avant que de ne les abattre. 

La vache de Fernandel, mais oui, dans La vache et le prisonnier, comment s’appelait-elle ?  Mais, non. Pas Margot, la pie, encore moins Rosilardus et Raminagrobis, les chats de Jean de la Fontaine.
Marguerite. C’est cela. Moi-même j'ai bien connu une Marguerite qui était vache, elle aussi, oui.

J’ai rencontré des SNP chez les humains. Les animaux, sauf ceux  à pédigrée, sont tous des Sans Nom Patronymique, chose aussi étrange, me direz vous que ces enfants issus d’Algérie qui s’appelaient Mohammed, ou Mouloud S.N.P, la structure tribale ayant été rompue depuis peu. 
Est-ce si bizarre ? Non. Jésus et le roi David sont aussi des SNP. Cà vous en bouche un coin, chère Georgia, tous ces S-N-P ?

C’est pourquoi, les S.N.P. te récitent leur généalogie : Gilou, ben Amar (fils de mon père Amar), ben Mohammed, (le grand-père paternel, le maternel, on s’en fout), ben Mouloud un de mes arrière-grand père, alias Targouate (Ceinture). L’autre arrière grand-père S.N.P., Moktar alias ben Akjoun (le Chien), pour ne pas le confondre avec un autre Saïd ben Moktar de la famille, mais du côté des femmes. Encore et toujours S.N.P.

Je continue ma filiation : ben Mohand alias Assardoun, pareil mais son sobriquet à celui-là était mulet parce qu’il était têtu ou pour autre chose que la décence ne me permet pas de nommer en cet endroit,
  etc…
Et, pourquoi rien que le nom des pères fondateurs dans la litanie de la filiation ? Tout bonnement parce qu'on n’est pas certains qu’ils y soient pour quelque chose, alors, on appuie bien dessus. Comprenne qui pourra ! Quoique pour les mère, on est sûr ! 

Et si nous causions de nos chattes, de leur nom, et de ton chaton…
-Il s’appelait Grisou. Il est mort dans son sommeil. J’en suis encore tout retourné.
-Et ton chat, aujourd’hui…
-Je l’appelle Coquette, tu penses bien. Trop dormeuse. J’aimerais bien qu’elle fasse de l’exercice. Tu me diras : elle est flemmarde. Quoique, il n’y ait pas de risque qu’elle coure en dératée !

Le pire comme nom, c’est : Le Chat. Minet, Minou, Minette !
-Viens ici, le Chat à Papa, c’est d’un ridicule. Ridicule, soit mais toujours SNP. 
Quoique, le minou et la minette S.N.P., tu me diras que tant que ça fait rire les canadiens francophones... et les anglophones aussi ? Effectivement. Les russes et les américains aussi ? Pussy, c’est cela. 
Aux states, on dit pussy-cat  et dans toutes les Russies, pussy-riot. C’est la même chose ? Ben oui. Le genre de chatte S.N.P. qui te fout le bordel dans ta vie.
Après, il y a : Bébé, Chéri, Amour, Mon Grand, Petit. Et même Petitout. Incroyable. Mais toujours SNP.

Georgia SNP, est une toute petite chatte que j’ai trouvée ce dimanche 14 juillet à Bréau. Au vide-grenier. Une gentille chatte jeunette et qui aime bien boire son canon de rouge. Après l’apéritif gratuit offert par la Mairie. 
Gratis, Madame, je veux ! Et merci pour cet apéro révolutionnaire et républicain du 14 juillet.
-Where do you come from?  (trad : Froome est un grand champion cycliste).

Sachez, qu’avec la gent féline, je ne parle qu’anglais. Tout comme les dompteurs causent allemand aux tigres, russe aux ours et les maîtres-chiens de la police nationale apprennent l’allemand à leurs clébards pour les lancer et l’arabe, pour les arrêter.
-Oui, mais Gilou, arrêter qui ?
-Mais, les arabes, Rolando. On est en France. Que diantre, et corne de bouc !
-Si c’est pour écrire de telles conneries sur le blog, tu vas finir par fatiguer, Gilou.
-Mais, c’est de l’humour, Rolando. Je rigole.

-Et puis, c'est quoi cette histoire de chatte, à Bréau. Je n'en ai pas vu la queue d'une. Et puis, on a mangé avec Américo et sa môme.
-Mais, je voulais parler de l’australienne. Qui venait de Sydney.
-Ouais, ouais. C’est une blague ! Comme tous les américains viennent de Washington.
-Non, Rolando. Elle ne vient pas de Cambera. De Sydney.
-C’est ce que j’ai dit : Sydney. Si c’est pour redire ce que j’ai dit. Comme mon âne qui redit tout ce…
-Laisse tomber, Rolando. Ce n’est pas capital.

Faut dire que pour Rolando, tous les anglais viennent de Londres ou de Manchester-United. Bon. Pour continuer, Georgia, ça ne s’invente pas, on se demande un peu à quoi ils pensaient ses parents quand ils l’ont prénommée. Peut-être en souvenir d’un pas de danse sur la chanson de Ray Charles ? Moi-même, quand j’entends Georgia SNP, j’ai le cœur qui s’alanguit et qui pense à toi, en ces années 70 !
Oh, que l’on me pardonne, je ne le ferai plus.
Oui. En souvenir d’une chanson, belle, et aussi d’un voyage aux States, ou en Europe, ou bien était-ce en Géorgie ? C’est beau, comme nom. Mais pas pour une nana. Pourquoi pas Carol ? Oh Carol SNP !
Alors Georgia, j’ai pensé te faire un cadeau bien français. De Monsieur Jean de La Fontaine.

FABLE. Livre II. XVIII.   La Chatte métamorphosée en Femme.
Un Homme chérissait éperdument sa Chatte :
Il la trouvait mignonne, et belle, et délicate,
Qui miaulait d’un ton fort doux :
Il était plus fou que les fous.

Cet homme donc, par prières, par larmes,
Par sortilèges et par charmes,
Fait tant qu’il obtient du Destin
Que sa Chatte, en un beau matin,
Devient femme ; et le matin même,
Maître sot en fait sa moitié.
Le voilà fou d’amour extrême,
De fou qu’il étoit d’amitié.

Jamais la dame la plus belle
Ne charma tant son favori
Que fait cette épouse nouvelle
Son hypocondre de mari.

Il l’amadoue ; elle le flatte ;
Il n’y trouve plus rien de chatte ;
Et poussant l’erreur jusqu’au bout,
La croit femme en tout et partout :

Je ne finis pas la fable. Je n’aime pas la fin qui est mal écrite que c'en est grand dommage. Excuse, Jean, mais c’est mon cadeau pour Georgia. 
De BREAU-SALAGOSSE, un dimanche 14 juillet quelque part sur la terre.
Le 15 juillet 2013, de mes Cévennes.

Nota bene : le petit conseil de Rolando. Donnez toujours le même petit nom d'amour à votre femme et votre maîtresse. C'est mieux ainsi pour éviter des drames !
 

dimanche 14 juillet 2013

A René BOUSCHET !


Salut, René. Un coucou de France. Toi qui as toujours dit que mes textes étaient trop longs. Ben, possible mais… pourquoi pas? Moi, je les aime ces écrits à la folie. Sans déconner. Je les aime.

Toi qui oses écrire en crayon, te raconter en mots-couleurs, te dévoiler coquin illuminateur, toi, toi, toi.

Je ne sais que dire comment j’aime. Je ne sais. Mais je sais que je t’aime, petit frère…

Que mon amitié te poursuive...
... en cette doulce France, cher pays de notre enfance, chargé de tant d’insouciance…
Rolando et Gilou, ce 14 juillet, de mon Café des Cévennes, mon bistrot. Le Vigan. où il est 18h04.