jeudi 30 janvier 2014

Sommaire 2014, Janvier 2014 -1.


René est grand papa à nouveau... 
... bienvenue sur Terre à Mya, la suissesse!
Donc, pas d'illumination ni de textes. 
Gilou en vacances bien méritées (il n'ira pas loin, l'Arrco seule le met sur la paille, lui soutirant 520 euros. Bonjour de France, la bordélique...).

a paru, le lendemain du 31 janvier:
La prunelle de mes yeux. C'est l'histoire de nos femmes berbères face aux Révolutions vertes. Imaginez ma mère Fatima présider aux destinées de l'Algérie, voilant* mon vieux père Amar et le cantonnant aux travaux domestiques? Est-ce bien raisonnable de rêver?
*J'ai bien dit: voilant... pas plus. Papa Amar aurait peut-être bien aimé... allez savoir!

Carol’s santiags !-3. Carol et Roxane… l’artiste et la paysanne. 

Deux pigeons s'aimaient... d'amour tendre. Ah, l'amour, toujours!

Au Café des amertumes... quand mon gentil cafetier me prend pour un imbécile, un demeuré, un idiot, augmente ses tarifs et... disons-le, me vole comme dans un coin de bois, en se servant de la TVA de François Hollande.

Carol, what’s love ? -2. Petit quiproquo dans la drague. Ils croyaient, qu’ils pensaient.

La revoir: Non, non! Et oui. Les amours qui ne veulent pas mourir. Dur, dur!

La Théophanie. Petits conseils en toute amitié à notre Garde des Sceaux Mme Taubira. Suis-je moins doué qu’elle? 

Guignol a encore gagné! Quelle histoire pour un ministre de la Police qui cogne comme un sourd.

Dinde en décembre, Noël en prison. La langue française est sexiste. Ne dites jamais Mme la ministre. 

Nanette & Marcelle. Aux environs de 1976. On soustrait des enfants à l’expulsion. Répréhensible.  
                      
Dinde au balcon… 1. Un député fait son cot-cot-codec, croyant héler un député, telle une pouponne. 

Oh, ma réputation. T’as beau courir, ta femme jalouse te veut du bien. Quoique…
 
La blanche quenelle! Dès 1951, tel un âne kabyle, je savais faire la quenelle en petit niqueur.

Gilou parle trop! Peut-être mais je ne prends que le temps de parole de ceux qui n’osent dire. 
Les cadeaux sans eBay!  Pourquoi ne pas échanger la vie? 

Le charme de ma mère -2. Pervenche, coquelicot, violette, bleuet, rose, charmez-nous!
Le charme de ma mère -1. Fleurs, senteurs et parfums nous ramènent à nos souvenirs enfuis…

mardi 28 janvier 2014

Carol's santiags*! -3rd.


Dis-moi, Carole, as-tu du coeur ? Non. Aussi, je me suis choisi une autre nana simplement en changeant de prénom. Punie, vilaine Carole. Je préfère finir notre histoire. Ça t’apprendra ! 

Notre love story devait se vivre à deux. Comment pouvais-je te signifier, Carole ce que Roxane, américaine comme toi, peut entendre ? Il ne s'agit pas d'intelligence mais de coeur !

Oh, Roxane, que j'aime les américaines. Dites-moi pourquoi, et hors des USA, de préférence ! Et surtout quand elles m'emmènent faire un tour dans leur jet privé !

L’aéroport de Sydney. Je sais qu'un beau jour Roxane, tournera, le dos à notre histoire et s’en allant vers son destin. Mais, quelles fesses dans ce jean un peu large.

Et les hanches de Roxane, Carole en aurait été jalouse. Ne les comparez surtout pas ! Elles n’en voudraient qu’à moi. Et, lorsque Roxane m’aura abandonné, ainsi que n’aurait pas manqué de le faire Carole si je l'avais maintenue dans cette historiette, seul dans cet aéroport de Sydney... 

... alors j'aurais continué à contempler ses fesses pour la dernière fois. Et Roxane disparaîtrait à jamais de ma vie !
Suis-je coquin quand je dis que la dernière chose que l'on voit lorsqu'une femme vous quitte, le regret de tout homme, cet ultime regard sur l'objet de tous désirs ne peut se fixer que sur des fesses ? Mais, que de chagrin à chaque fois !

Quant à moi, j’ai toujours dans le nez les floraisons de belle Carole. Excuse, Roxane, ma belle paysanne américaine, mon anglo-arabe qui prise la terre, les chevaux, les beaux étalons et leurs rodéos. Ce petit retour à la nature chère à notre Rousseau s'imposait, mais la Carole, quelle nature !

Belle Roxane partira, je le sais, sans un regard en arrière tandis que j'emprunterai l'escalier Roulland pour m'envoler vers Hong-Kong. Mais, que dire de plus ? Comme tous les derniers rendez-vous, les dernières chances : ratées. 
Et ce sac en bandouillère… Horrible ! J’ai failli courir après toi pour te dire d’en changer, mais j'ai pensé à mon vol.

Pourtant, Roxane, pourquoi encore et toujours le même mauvais goût que Carole ? Qu'ai-je fait au bon Dieu, moi qui n'aime que le charme de la parisienne ?
Que je t'adorais quand tu te faisais désirable, tant belle et si nue, ravissant tous mes matins. Mais, lorsque tu t'habilles de la même longue écharpe mauve ou rose, le même jean délavé... Quel goût Roxane, Carol. Echangeriez-vous vos fringues entre filles pour vous enlaidir à souhait ? Et ce même coup de peigne de folles !

Mais, je dis: 
-N'aimerions-nous que la beauté et par malheur sommes-nous encore tombé sur des santiag, même si portées par de jolies jambes ?
Certes ! Et Roxane qui cherchait la monnaie dans la poche de son pantalon pour payer nos verres dans ce vaste aéroport austral :
-Non, j’ai à payer, Djilles ! disait-tu. Que cette façon de mettre la main dans ton jean pour régler nos consommations faisait masculin ! Mais, bon. J'espérais que toi, Roxane serait moins garçonne. Pas de chance !

Je me suis toujours trompé dans la vie. Le choix de mes femmes sera toujours délicat, parce que la beauté, comprenez-vous... Et dire qu'une seule nana m'aurait suffi pour toute la vie ! 
Le goût de mes dames serait-il plus judicieux que le mien ? Ne nous avançons pas trop, sachant Roxane plus perspicace que Carole, la paysanne plus douée que l'intellectuelle artiste, douée en amour, il va sans dire ! 
Et pourtant, les amours s'inscrivent dans l'humaine catastrophe toujours annoncée en ruptures.

Avant mon départ pour l’Australie, Rolando m’avait bien prévenu :
-Il eut fallu que tu sois plus moche pour vivre heureux. Les filles ne t'auraient pas remarqué. Evertue-toi à ne jamais t'embellir : les belles aiment les vilains pour ne pas se les faire subtiliser.
-Ho, Rolando, quelle belle langue... s'évertuer... il eut fallu !

Quel raisonnement spécieux : un moche avec une jolie nana serait loukoum pour ces dames qui aimeraient bien faire coucou la belle. Ne serait-ce que pour, de la nature malgracieuse à leur endroit, se venger ?
-Mais, rassure-toi. Tu rencontreras la dame qui remplacera Carole. Attends-toi à ce qu'elles se ressemblent toutes même en Australie. Toujours dans la même ornière, mon Gilou.
Rolando était dans le vrai. J'ai rencontré Roxane. Un autre malheur à ma vie d'artiste. 

Encore une bombe A américaine, avec ce même petit trait de crayon d'un rose à lèvres, discret appel au plaisir de mordre dans la pomme à belle dents.
Parfois je me dis que Barbara, mon organiste qui tabasse toujours son orgue serait dans le vrai. Il faudrait que les hommes aillent d’urgence consulter. Mince alors !
J’en veux à ma mère de ne pas m’en avoir parlé du genre :
-Gilino, il n’est point de retraite sexuelle pour les hommes. Alors que les femmes… Penses-y !

-Offrons-nous un bijou. Un solitaire. Mes petits moyens ne me permettent que ce seul signe extérieur richesse : une belle nana. My girl. My only girl !
Et, tant qu’à faire, payons-nous la Roxane, après la Carole. Le plus beau bijou du monde. Que tous meurent de jalousie et que, vite, que  j’aille à leur enterrement.

Carole, aura été ce nuage d’amour dans ma tasse de thé, elle, trop artiste, sensible à l'extrême, ingérable. Maintenant, je te préfère Roxane, mon rêve ! Ma paysanne. Oui, mais le rêve ne durera pas car il faut toujours se réveiller un jour.
Et, Dieu, dans sa grande vilenie m’a permis de vous désirer toutes deux en même temps, et à toujours courir lorsqu'un joli jupon se soulève... oh ! même bien légèrement ! quitte à refermer mon désir sur le vent du rien !

Mais, toi Carole… nous étions du même millésime. Il devrait y avoir péremption au niveau de la date des désirs physiques. Je ne devrai plus te désirer que mentalement, en artiste. Ce n’est pas Dieu possible, ce désir immense, insistant, chevillé, pénible à vivre, inassouvissable !
Ma Roxane est plus jeune que toi. Quel bonheur. Deux mois de moins ? Seulement, dis-tu ? Mais, cela fait toute la différence : un gémeau, signe astral équilibré, c’est mieux qu’un bélier austral inquiet. Oui mais... tout est impossible !

Mais, trop, c’est trop. Dire que nous aurions dû nous rencontrer il y a des décennies. Mais, où étiez-vous et que faisiez-vous loin de moi vivant sans moi, toi Carole et toi, Roxane ?
Vous êtes comptables de ce qui nous arrive. Mon désir est toujours présent, enraciné dans le bonheur comme un arbre planté par mes parents. Et vous… où se situe votre désir ? Et, que vous êtes belles, à croquer !

Carole, n’est pas jardinière d'amour et n'a pas su planter son désir. Mais Roxane n'est pas plus douée !
Carole super, super nova, bonsoir ! Roxane, jeune soleil, espoir !
Et, s'il te plaît Roxane, ne portes pas les santiags de Carole. Elles ne te vont pas.

Et puis, dans cet aéroport de Sydney, Roxane s'est éloignée dans son jean et ses santiags, et il m'a semblait qu'en longeant une grande baie vitrée, son reflet me renvoyait Carole, Carole qui, pour la première fois, portait une robe légère aux vives couleurs... Et il m'a semblé que les deux filles, l'une réelle et l'autre reflet, se donnaient la main en s'éloignant, perdues dans cet immense couloir des pas perdus...

Puis, elles se sont mises à lancer un palet et à jouer à la marelle sous le regard de leur vieux papa. Merde, la vie fait vieillir... le savais-tu ?

De le Vigan en Cévennes le 28 janvier 2014. Et, bon anniversaire, Céline.





lundi 27 janvier 2014

Deux pigeons s'aimaient*...


... d'amour tendre. Je voudrais que ce texte soit le plus beau que j’aurai jamais écrit. D’une beauté si tendre, si douce, à couper le souffle et, qu’après, que mon écriture soit morte. Mais, avançons, donc.

Venez et suivez-moi dans mon monde enchanté. Sachez que, de ma vie, je n’avais jamais rien vu de plus beau. Quand je raconte cette petite histoire à mes amis, je vois bien, à leurs yeux, qu’ils sont sous le charme. Comme ils me demandent de l’écrire, je ne voudrais surtout pas les décevoir.
Mais, c’est plus facile à dire qu’à faire.

Imaginez vous, ce matin dans la rosée tel un chien de chasse, nez en l’air pour mieux écouter les oiseaux. Ce n’est pas aujourd’hui que vous étrennerez cette longue canardière. Vous n’avez pas tiré, même pas une seule cartouche et ne comptez pas le faire. Juste sentir le poids de l’arme, s’habituer au balant et apprécier la visée-reflexe, l’épaulé, la montée du canon. Oui… Une matinée à promener ce superbe fusil tout neuf, profitant seulet d’un petit soleil bien frisquet. Et, tout à coup…

Un lapin, certainement un Président faisant sa toilette, assis sur son derrière. Il ne peut pas ne pas vous avoir vu, vous à découvert sur cette plaine immense et vous savez ne pas faire partie de son monde. Alors, tout tranquillet, en quelques petits bonds gracieux, il va vers une lapine qui, elle aussi saoule de sa nuit ne pense qu’à son bonheur.
Et toi, toi tu demeures interdit, sans bouger et tu souris à tendre lapin qui, lui, ne le sachant pas, fait de ces sortes de petits bisous d’amoureux à sa petite copine, à quelques mètres de toi immobile.

Et, à cet instant précis, tu réalises que ces petits baisers tout mouillés de rosée… non, la lapine serait-elle lapin, elle aussi ? Comment je l’ai su ? Cela ne s’explique... parce qu’à la chasse, mon vieux, comme à la chasse. C’est ainsi.

Ce serait toi, tu leur ferais péter un de ces coups de fusil! Deux lapins qui se font des mamours… tués, flingués ne serait-ce que pour la beauté du coup, le coup de fusil s’entend, ou ne pas revenir bredouille, ou parce qu’ils te mettent à l’envers. Parce que toi, toi... tu es normal et, lapins ou lapines, tu flingues. Mais deux lapins-bisous, tu flinguerais plus volontiers parce que tu n’aimes pas ça.
Moi ? Je ne pourrais pas, tant c’est beau, et puis... Et puis, tout ce bonheur d’être associé à cette poésie champêtre, à cette Création divine. Oui, parce que si Dieu n’y était pas pour quelque chose là-dedans, il y aurait de quoi se flinguer.
Mais, pourquoi tant de mots pour arriver là où je savais vous amener ? Parce que…

Parce qu’un matin… Pourtant, Fanny me dit que c’était en début d’après-midi de samedi dernier, et par temps gris... bien possible ! A 30 mètres environ de nous, deux tourtereaux. L’un blond et l’autre brun se bécotant. Fanny :
-Regarde…
-C’est beau.
-Ils sont jeunes, mais quel couple. Et quelle beauté que l’amour. Et tu as vu comme il l’embrasse ?
Cà, c’est du Fanny dans tous ses attendrissements qui se laisse emporter, sans bien y regarder.
-Tu veux dire… comme elle l’embrasse bien.
-Non, chéri… c’est elle qui se laisse embrasser. Mais quel baiser, j’en rêve.
Fanny n’avait pas réalisé que ce n’était qu’un couple de nanas. L’une blonde, coiffée à la garçonne et habillé mec prenait l’initiative, et l’autre brune, en robe, plus en chair se laissait mignarder.

-Tu es sûr, Gilou ? Des filles. Le blond est une fille ?
Fanny n’était pas choquée. Si… par sa mauvaise vue. Moi, j’étais tout de même interloqué et me disais qu’elles n’avaient pas peur, ces petites jeunettes. Tout au plus 17 ans, les nanas qui se cajolaient à la terrasse du bistrot, comme si le monde n’existait pas autour d’elles.
La blonde voyait bien que je l'observais avec Fanny. Il me semblait que, se penchant en travers de la table pour bécoter son amoureuse, elle prenait plaisir à nous narguer, du genre.
-Tiens, fume, c’est du belge... ou quelque chose d’approchant pour bien me montrer que la petite brune était mise hors de danger de toute pollution spermatique… oui. Et nouveaux bécots.
-Fume toujours ! semblait dire l’écho.

Alors, j’ai voulu chanter à ma Fanny  "Auprès de ma blonde qu’il fait bon dormir". Aurait-elle apprécié la chanson des Gardes Françaises de feu le Roi Louis XVI ? J’en doute fort et j’ai préféré différer à des temps nouveaux. Et même à des temps meilleurs, parce que la Fanny, quelque peu retournée par sa mauvaise vue se faisait ronchon… Bon, ben… Vous repasserez pour que je vous pousse la chansonnette !

Pour moi, ces filles ne savaient pas embrasser. Ou alors, sans la langue. Tu aurais dit ces deux petits lapins se touchant le museau dans la rosée du matin. C’était trop mimi. Tu as aussi compris pourquoi je n’ai pas voulu les tirer ? Non ? Ah, bon !

Le soir, en prenant mon car, vers 18h15 alors qu’il faisait déjà nuit dans le petit crachin de l’hiver, mes deux petites nanas attendaient, se tenant amoureusement serrées, à quelques pas de l’abribus occupé par un monsieur…
-Ce sont des filles, non ?
-Oui. Elles se sont senties gênées quand je suis arrivé.
Mes deux petites, tout à leur amour, ont ensuite traversé la pénétrante pour s’isoler et se mettre à l’abri sous une porte-fenêtre, la brune adossée contre la vitre, la blonde la tenant amoureusement aux hanches et l’embrassant comme je le faisais quand je ne savais pas encore qu’une fille pouvait s’embrasser et se prendre plus cavalièrement dans les coins sombres.

Ensuite ? Ensuite, le car est arrivé qui me les a cachées. La blonde est montée juste après moi pour s’asseoir à quelques sièges derrière.
-C’est clair… je veux. Mais oui, je veux… Non. Lundi, je te l’amènerai… Moi aussi je t’aime. Baisers.

Voilà... que dire de plus, sauf que Degas aurait aimé peindre mes petites ballerines
Ce texte est dédié à tous amis qui aiment la danse classique, de la  Mathilde, à Rolando, Americo, Pierrot mon tendre Pierrot, Youssef, Anna-Maria et tutti quanti. Amicalement, Gilou.

samedi 25 janvier 2014

Au café des amertumes

            Ceci n'est pas l'affiche. Voir ci-dessous ! 
Affiches aperçue dans certains commerces de France*
                  *affiche dite du "baise couillon"!



La T.V.A. ayant augmenté,
nous sommes au regret d’informer
notre aimable clientèle
que nos tarifs seront revus à la hausse.
Merci Monsieur le Président ! 

Le café de la colère. Mon hôte, ce bistrot chéri m’a bousculé, pris pour un parfait idiot avec cette opération de +0,4% de TVA « sociale », qui ne vise qu’à enrichir tous, sauf l’Impôt. Nom de code Over-bitch (trad.: « Sur la chienne »), quoique belle joliesse.
Voilà que mon coco Rico hurle à la mort cette antienne :

-François, salaud, le peuple aura ta peau ! Et tous bistrots, en coquins, te rendent responsable. 
-Fréquente des coquins, ils te le rendront bien. Mais, dites-moi à qui profite le crime ? Oh, tout simplement à mon doigt... qu'il vous faut suivre. Capice ?

Nous voulons des chiffres…
Le café valait 1,20 euro. La TVA à 10%, passerait le café à 1,23e. Pleurez, français: nouveau tarif = 1,30e. Cette « TVA sociale » a donc passé de 3% à 15,9%.
Le Pastis valait 2,00 euros. La TVA à 20% (+0,4%) ferait le pastis à 2,01e. Marrez-vous, émigrés : nouveau tarif = 2,20e. Cette « TVA » socialiste passe à 31%.
La Bière valait 2,30 euros. La TVA à 20% (+0,4%) ferait la bière à 2,31e. Rigolez, touristes : nouveau tarif = 2,50e. La social-TVA monte ainsi de 20% à 30%.

Sur le Café, le Patron  gratte +  6,635 centimes d’euro.
Sur le pastis, --------- étouffe +19,331 centimes --------.
Sur la bière,   ---------  prend +19,924 centimes --------.
Avec 4 bières écoulées*, le patron se paie une baguette de pain à 0,80 euros. *(plus, évidemment un café). 

Vous avez dit écoulées ?… serait-ce une sorte de trafic ?

 Mais... pour la France,
Sur le Café, l’impôt produit    + 3,364 centimes d’euro,
Sur la Pastis, ------------------- + 0,6688 centimes,
Sur la bière, -------------------  + 0,76 centimes.
Avec 4 bières, le Fisc (la corbeille) n’a pas assez pour l’augmentation de son nouveau café.

Les flics de Marseille, comment les payer avec si peu d’impôt ? Réfléchissez. Et les urgences, les écoles, les hôpitaux, les tribunaux, les armées en déplacement, les prisons, les routes ?
Un comble, sachant que les patrons gavés ne votent même pas socialiste.

Eh, oh… c’est du dumping social. Tu confonds la France avec la Chine, mon vilain François III.
-Merci Monsieur le Président. Et encore bravo, Président !
-La confiance, belle complice discrète !* confirmé par : 
-Pourquoi voler si ce n’est en toute confiance et discrétion ? *d’après « La belle complice », opuscule de Victor HUGO moquant Napoléon le Petit (inédit détruit). 

Moi, Gilou, je dis que si certains les avaient bien accrochées, ils iraient, avec le VALS et ses GIGN et GIPN récupérer ce qu’on nous vole : les cafetiers disent que l’augmentation est due à la TVA ? Alors, pépère Président, va la récupérer, cette augmentation de TVA. Ne reste pas comme ça entre nos jambes !
Sommes-nous veaux (dixit la Grande Zohra-De Gaulle), cons (Sir Napoléon 1er ) ? La clientèle trinque et fume et Président Hollande porte à nouveau le chapeau.

Le Roi René en pleure : 
-Une connerie l’autre. Un jour, Hollande réfléchira et fera une de ces merdes d’éléphanteau. En attendant, ce mauvais nous chie dessus. A force de tortiller, il finira pas y tomber ! 
-Chè où chè ! Aurait dit maman Fatima (C’est bien fait).
-Mais, René, il tombera où, ton éléphant socialiste ?
-Au trou, Gilou! Tiens, la rime serait utilisable pour mes dessins. 

L’opération TVA-sociale, dite « the Hollande’s Shit » (Ndlr : la Merde de…) déguise l’augmentation des prix désirée par les bistrots, servie bien fraîche en mise en "bière" de leurs commerces, était concoctée par Bercy qui remet à plat son assiette de l’impôt après lui avoir donné un bon coup de pied. Nos bistrots, rigolards, ont fait du pareil au même, oubliant que leur gamelle, c’est vous, c’est moi. C’est nous. 


 Conclusion ? Boycottez... le café à plus d’1 euro !
Et s’ils ne sont pas contents, proposez leur 30 centimes. Pas plus et faites la pub des bistrots les moins chers. Parole. Eh, oh… c’est la crise, non ?

Premier bistrot qui n’a pas augmenté… le Café à 1 euro (il était à 1,10), ainsi que la bière diminuant de 2,10 à 2 euros. Au Vigan... 
...au «Café des Châtaigniers». 30120 le VIGAN.
                       --------------------
Dans la cafetière à René BOUSCHET, il nous faut :
"Pour faire un bon café on met une livre de café mouillé d'eau dans 

la cafetière et on fait bouillir pendant une demi-heure. Puis on jette
un fer à cheval. Si le fer à cheval ne flotte pas rajoute du café".

Texte corrigé le 25 janvier. Avec toutes mes excuses. Gilles.

mardi 21 janvier 2014

Carol, what's love*! - 2nd


Oh excuses. Tu te rappelles que Carole est américaine. Oui ? Rencontrée en Australie, il y a quelques temps ? Une belle femme. Tu vois, tu vois pas. Si, tu vois ! Alors, je te raconte...

-Je suis ton amoureux, Carole. Et tu ne le sauras jamais, pensait-il. I'm your pretender !
-C’est incroyable, se disait-elle. Je m’habille en souillon, la Cinderella de cette storia, et voilà que Mister Black & White me remarque. Le seul, dans ce bistrot à savoir que je suis Wonder-Woman. Shit! (in the text).

Bien évidemment, de loin il espérait qu’elle ne serait pas blonde.  Mais, surtout qu’elle ne porte pas de hauts talons. L’horreur of the littles boys, like me (traduisez : L'horreur des petits garçons, qui m'aiment).

Elle, de son côté se disais sans doute : 
-Petit. Il est bien petit pour son âge. Quel dommage. Un mètre soixante à tout le plus. Mais bien proportionné. S’il était plus grand, il aurait un port royal. Mais, plus grand, il n’aurait pas besoin de se grandir… Ridiculous !
Et merde, se disait-elle encore (en français dans le texte) : il porte des talonnettes ! Bon, comme dit mon fils : Mumm, you have to know that all men are equal when there are lying in bed… (Grand-mère, vous devez savoir que tout hommes sont égal quand ils sont mentant en lit).
Caroline sachant que je n’arrivais pas à suivre, en américain, ses pensées intimes  a eu la gentillesse de les reformuler en bon français. Donc :
-Oune homme pétite, on dit comme çà ? oui ? est aussi grandé dans un lit couché qu’oune homme grandé debout. Correct ? Eh parfois plus grandé aussi. Non ? S'il est bien proportionné. Correct ? No ? Et lui se disait : 

-L’émouvoir. Oui, l’émouvoir, raconter ma vie… Ma femme Fanny que j’ai tant aimée et s’en est allée avec mon meilleur ami. Emportant notre petite chienne Agatha. Pour me punir, de je ne sais quoi.

-My Mister Whisky (c’est ainsi qu’elle m’imagine) est-il plus White ou plus Black ? That’s the point, songeait-elle. Et que dire à maman in the USA ? Que j’ai rencontré a lovely Black man (un amoureux Black, quoi !), but not so black, at all (Trad. Mais pas si totalement noir, en tout). Et dire à daddy in Great Britain : je me suis trouvé un gentil garçon blanc, mais pas tant que cela. Mais, gentil, il est. Pas tant que çà, noir.
Elle savait que le temps que papa et maman se rencontrent, elle serait déjà marié avec son black. And white.
-And, in the baba! (expression française difficilement traduisible en américain, Carole pensant déjà en français. Extraordinaire !).

Et, lui se morfondait : elle est trop bien pour moi. Ah, si elle était plus métissée. Mais on ne peut pas le lui reprocher. N’est-ce pas ? Ni à ses parents. C’est la faute à pas de chance.
-Non, non, elle est trop bien pour moi.

Et Rolando mettait de l’huile sur le feu et, chaque fois qu’il nous rencontrait, lançait avec un débit très rapide :
-Quand est-ce que c’est que tu te la tapes ? ou encore :
-Faudra bien que tu lui proposes la botte !
Et, Caroline, adorable, disait avec ce so charming accent :
-Qu’est-ce qu’il dit, Rolando… What is la botte ?
-T’occupe, Baby, le vieux, c’est le vieux. Problème de cordonnerie, de souliers.
-He says cochonneries ?
-Tu vois, Rolando, avec tes conneries !

Et, elle se faisait la réflexion : 
-Même mon fils l’a remarqué. "Mumm, you are in a beauty. What happens !" (Trad. Grand-mère, tu es sur une beauté. Qu'est-ce arrivant!). Lui dire le bonheur qu'elle ressentait ou ne pas, taire, mentir. Oui le changement d’air, my son! (Traduisez : mon son).

-Elle s’en ira dans neuf mois. Il faut impérativement qu’elle te regrette. Brise-lui le cœur. Au boulot, mon grand.
-Il sera si triste si… déjà que c’est un grand artiste. Avoir une aventure avec lui risquerait de tarir son imagination. Je ne peux ! La postérité me le reprocherait. So sorry, boy ! 
Et, lui : 
-Je dois la mettre en inquiétude mais, comment m’y prendre. Lui filer le plus gros chagrin d’amour platonique. Oui, c’est çà. Un chagrin platonique ! D’amour!  Qui n'exclut pas la chose...

Et elle : 
-Une histoire de sexe… Pourquoi pas ? Oui et non. Il ne doit penser qu’à çà. Au cul. Comme tous les hommes. C’est bien un homme, et un bel homme au demeurant (Merci, Carolina mia !).
-Dommage qu’elle soit coincée. N’y pensons plus. Ne nous faisons pas de mal pour rien. L’est certainement religieuse. Mais, m’en taper une… et américaine de surcroit !

-Et elle :
-Un coup. Ça doit être un coup terrible. Rien qu’à voir sa façon de me caresser avec des mots habillés dandy mais qui sentent le rustre, ce qui n'est pas pour me déplaire. Ouah ! Le pied. Mais non. Pas de dessert, en France, Caro. Tu t'es punie, vilaine petite fille !

Et lui :
-Elle ne doit écrire que poésie, penser beauté, nature et senteur fleurie des bébés ! Ah, ces conneries de bonne femmes, quoi !
-C’est vrai que mon Whisky Black & White a un beau petit cul. Et que… Mais, est-ce bien raisonnable ? Mais quand même, ce type... c'est vraiment quelqu'un (Encore merci, mia Carolina !).

-Et lui : 
-Dire que Carol pense que je suis porté, trop porté sur la chose ! Mon Dieu, écoute moi ! Et, Notre Père qui est au Cieux doit se dire : "Avoir créé une si belle œuvre et voir comment elle s’attife et se coiffe. Merde, Cendrillon, tu me le payeras".
-Et elle :
-Ecoute-moi bien, toi de Là-Haut. C'est un loup, ce guy. Il veut bouffer moi avec ses grandes dents et son bonnet de grand' mother le petite Chaperonne Rouge. No ? Correct. I have to protect my own property ! And my little bag !
(Traduisez : On s'en fout !).

Décembre 2012. Trinity Park. Queensland. Australia. Après un petit tour sur ton Harley, Carol!