samedi 15 octobre 2016

La balle est au prisonnier

Les juges usent trop souvent de la privation de liberté avec une moyenne des peines de 9 mois ferme. C'est long. A leur sortie, tous les détenus seront réinsérés, normal puisqu'il réintègrent la société. Dans quel état ? Pas le problème des juges alors, les plus fragiles, les plus fous et les plus pauvres seront remis dans le circuit bien clochardisés, la Justice leur ayant tout pris.
Bien réinsérés, certes car un clochard sera rarement un voleur qui a besoin de votre obole et ne peut donner un coup de pied à sa gamelle, encore moins un receleur, déjà qu'il ne sait où planquer ses propres affaires dans la journée. Par contre, il pourra tuer son copain de la cloche pour une bouteille de vin. Et, hop : en prison définitivement, la société enfin débarrassée de son ordure. On parle donc bien ici de réinsertion parfaitement réussie. Par Justice interposée.

Et de la privation de liberté ? En prison personne n'en parle et, comme ce vieux lion pouilleux du Cirque Médrano il se demandera toujours pour quelle raison on aura mis tous ses visiteurs de la Cour B de la Maison d'arrêt de Nîmes derrière les barreaux alors qu'il se sent libre derrière les siens. Cocasse ? Non, parce qu'une seule chose importe au lion : une bonne nourriture apportés à heures fixes. Tout comme le détenu, il n'a pas à chercher sa pitance dans un monde de libertés qu'il appréhenderait après trop de mois de détention.

- Fanny, les juges m'avaient privé de liberté totale, et pourtant mon incarcération n'a réduit que mes mouvements. Pas cette liberté de m'imposer, me confronter, m'exprimer. Et même, l'adversité renforçait mon humanité ayant été pas si mal élevé par ma mère Fatima et la Mission Rolland dans les valeurs de la République française. Je ne sais mieux dire, mais tu me comprends.

Fanny, les mains posées sur mes épaules, lisant à cet instant ce que j'écrivais sur ma Bébête, tout en me faisant un petit bison dans le cou :

- Chéri, Américo a encore raison. Comme Madame Irma, la voyante qui arrive à tomber juste à force de sortir n'importe quoi tout en corrigeant son tir par les réactions de ses clients, toi aussi... Mais je t'aime ainsi, et même ton lion, ta cage, tes visiteurs, je les aime parce que la liberté se trouve toujours du côté où l'on se place, le bon de préférence, celui de la justice. Et que toi, tu sais toujours te placer humainement.
- Vois-tu, enfermé je me sentais plus libre que les gardiens, eux qui vivaient mal d'être en prison. Notre différence tenait à ce que je pouvait agir sur ma vie, ne serait-ce qu'en chérissant ma liberté, et ainsi je possédais toutes les clefs du bonheur pour m'extraire de la prison par le rêve... Pas vrai ?

Un bien bel été, le premier sans mes repères. Etais-je malheureux ? Non car je ne perdais pas mon temps : j'aimais découvrir ce nouveau monde qu'en tant que spécialiste de la relation j'aurais dû appréhender bien avant pour pouvoir apporter des réponses mieux adaptées dans mon travail.
Et puis, en prison j'écrivais librement mes pensées intimes, pas si secrètes que cela car je savais que, dès le dos tourné, mes premiers lecteurs clandestins, mes codétenus les avaient découvertes. J'écrivais donc pour eux et pour mes amis de l'extérieur. Et aussi et surtout pour les surveillants et l'administration qui s'en régalaient. On me l'a souvent dit.
Je me sentais dans la peau d'un écrivain et, plus que des lecteurs, je me faisais des copains aussi libre que moi car, si j'écrivais, ils me lisaient en toute liberté, cette liberté inaliénable de prendre le droit de fouiller en cachette les affaires de ses partenaires de prison.
Pour ma part, je jure sur mes grands dieux que, jamais, au grand jamais je ne me suis laissé aller à de tels agissements si humains, mon imagination palliant ma curiosité. 


En prison, je me sentais à l'aise dans ma tête quand bien même la privation de liberté se ressent toujours comme une immense peine car tout ce qui faisait ma vie me manquait, depuis Noémie, ma petite chienne, mon ordinateur, ma musique, mes trop nombreuses guitares électriques, des pelles pour certaines. Et mes amis, et Julie, et Marie, et ma sœur préférée, et mon beau-frère, et surtout Fanny
Curieusement, si beaucoup de choses me manquaient pour me sentir exister j'arrivais parfaitement à me passer de tout, sauf de paroles et d'amitiés. Et de mes partitions. Et d'un stylo pour noter mes pensées en écrivant pour moi et pour les autres et cela suffisait à mon bonheur d'homme libre. 

Pourtant, j'ai toujours aimé vivre simplement, en toute liberté prisant plus la solitude que le monde qui l'aliène. En prison, je me retrouvais donc dans mes marques et cela ne changeait rien à mon humeur et à mes capacités. Heureusement que mon environnement, mes sentiers cévenols familiers, les champignons, la rivière du Vigan, tout était dans ma tête. Sans oublier ma fidèle petite Panda et ce sentiment incroyable de liberté qu'elle m'offrait.

- Voilà, Fanny. La liberté pour moi c'est encore et surtout ma vieille voiture

Curieusement, je ne rappelle pas avoir rêvé mes nuits en prison, sauf de Fanny. Et de notre psychiatre, rassurez-vous, une femme et de ma belle geôlière nîmoise. Des crève-cœur ! Mais, d'elles, ce n'était qu'en rêve-éveillé. De doux rêves.

Derrière les barreaux, rien de ludique sauf la télévision jour et nuit et le Scrabble d'après déjeuner. Qui ne sait que sans la parole, et l'écriture l'homme ne peut que s'ennuyer ferme ? Seule activité, la promenade avec le deal de médicaments et la fumette d'un mauvais chichon, les deux tolérés. Plus un téléphone extérieur, mais faut y être autorisé et attendre son tour. Et pas de téléphone portable dans mes différentes cellules. Dommage.
En promenade, nous nous sentions libres dans nos lentes déambulations propices à partager des "secrets" avec toujours les mêmes détenus, une marche alternée par des repos le cul par terre, votre Brassens ayant réclamé en vain des bancs. Normal : nous pouvions choisir de nous asseoir par terre ou de rester debout mais nous demeurions parfaitement libres de nous en moquer tant cet été fut ensoleillé.
N'avoir rien libère l'âme et vous rend philosophe humoriste. Les plus atteints finissaient ermites et, proches de Dieu négligeaient leur hygiène avec cette odeur de sainteté caractéristique, danger à long terme pour la santé mentale.

Des promenades toujours organisées par petits groupes de copains de cellule qui font bloc et ne se mélangent que rarement, comme à contrôler réciproquement leurs propos. 
Que je vous présente les seuls trois à courir, chacun à son allure : le jeune Washington, le plus rapide, pour s'entraîner, un autre américain, le plus lent, pour éviter de communiquer et moi le dératé, ce coureur de fond pieds-nus sur le macadam débarrassé du pied de tous gravillons, les chaussures fournies par l'Administration s'abrasant tellement vite qu'on se demandait dans quelle partie de la Chine la France pouvait bien se fournir. 
Ajoutons la douche froide au fond de la cour à prendre en slip avant que les gardiens ne vous coupent l'eau sans prévenir. Plus une barre fixe. Et la parlote. Et quelques parties de belote ou de 8 Américain. Ou de dames sur des damiers fabriqués à l'atelier de maintenance.
Curieusement, encore et toujours aucun surveillant en vue. Mais, à quoi jouent-ils ? 

Une jour, un gardien nous a lancé une ba-balle pour la cour A. On a pu jouer à la passe durant quelques minutes jusqu'à ce que les Animaux du B nous jalousassent méchamment. Salah, cet abruti fini, par peur des grands singes catapulta ce ballon par dessus les grilles. 
Nous étions catastrophés. Je sais que "catastrophés" ne se dit pas, mais nous l'étions réellement. Du côté de la ménagerie du B, tous les Zidane... non pas lui, tous les Benzéma et autres Nashri se démenèrent à dribbler, à gueuler. Des fous ! Problème il y avait en oubliant les barbelés coupants comme des rasoirs.
Leur plaisir animal ne dura que l'espace d'un instant à cause du lob trop haut d'un maladroit piqué au jeu. Notre ballon rencontra les barbelés pour y rester prisonnier. Et, bêtement hors de portée. Un ballon prisonnier, comme nous. Pas croyable ! Nous avions perdu notre ba-balle, ils avaient crevé la leur, ils firent la gueule, nous appréciâmes. Réellement. Quels cons, mais quels cons !

Depuis toujours, les petits animaux on joué. Mais, les grands savent que le jeu s'arrête lorsqu'il faut assurer sa pitance. Impérativement, car la survie ne supporte pas le jeu. En prison, des lascars de plus de 25 ans avaient régressé au stade du petit bourricot. Que je vous raconte !
Comme j’étais pratiquement le seul à courir toujours dans le sens inverse des aiguilles de la montre comme tout être valablement constitué le ferait, je servais de cible mouvante aux Animaux du 3ème encagés dans la cour B, l’amusement consistant à me lancer de gros galets, ce lest des colis envoyés par delà les murs et bien capables de tuer un bœuf assortis de bouteilles en plastique de 1,5 litre pleines d’eau qui, lorsque vous n’avez pu les éviter vous occasionnaient un bleu énorme. Heureusement que le plus souvent tout ces projectiles finissaient leur course sur les tôles du petit auvent central en roulant  dans un bruit de tonnerre ou sur la cour, les bouteilles, elles éclatant dans une gerbe d'eau fusante. 

Une bouteille pleine d'eau frappa douloureusement mon mollet m'arrêtant dans ma course ce qui mit une ambiance du tonnerre dans la cour B. Applaudissements pour l’heureux tireur qui salua bien bas son public. Ceux du A s'éloignaient de moi pour ne pas servir de cible et m'en voulaient de devoir éviter les projectiles. 
Certains du B bissèrent et les bouteilles tombaient en pluie drue. Faut dire que nos gaillards, bien nourris et s’ennuyant à ne rien faire de leurs journées et de leurs nuits accros à la télé et au shit avaient besoin d’exercice. On peut le dire ?
Résultat ? Un bleu énorme et une belle claudication basse. Et je m'en voulais de n'avoir pas vu venir cette bombe d'eau. Et tout honteux d'être la risée de tous ces abrutis qui se moquaient de moi.

Passons sur cette petite blessure d'amour propre et considérons l'affaire au niveau du sport de haut niveau : aux jeux olympiques des prisons, mes salopards, ces empêcheurs de tourner en rond rafleraient toutes les médailles. J'imaginais le drapeau tricolore hissé le premier au mât d'honneur, suivi de deux autres et trois "arabes français" chantant la Marseillaise, fiers de leur hymne national. Et, ceci étant un anachronisme, rassurez-vous avec le Benzéma dans les tribunes les accompagnant en s'époumonant après avoir craché par terre en tout signe de respect dû à la patrie.

Cette image d'un Benzéma, enfin réconcilié avec la mère patrie me plaisait et me poussait à persévérer à servir de cible mobile tout en gardant l’œil, et le bon pour corser leur entraînement en repérant les tireurs qui se relayaient ou qui, vicieusement balançaient leurs envois conjointement, ce qui était formellement interdit par le règlement olympique.
Le plus difficile consistait à prévoir le moment du tir, la trajectoire et l'impact pour éviter de me faire défoncer le crâne par un galet, tout en courant, une gageure que je ne vous raconte pas surtout que des tricheurs cachaient cet engin derrière le dos avant que de distribuer judicieusement leur envoi. Sur moi.

Les gardiens supputant mes chances et comptant sur cette veine de cocu qui m'avait mené droit en prison, confiants en ma perspicacité, mon agilité et la maladresse des sélectionnés de l'équipe de France laissaient le jeu se poursuivre. Même la statistique les confortait. Mais, pour ce coup-là, ils avaient tout faux, quoique un coup au but sur vingt ou trente dans l'après midi, n'était-ce pas négligeable que tout cela ?

Je rappelle ici, aux surveillants que ce jeu risquait de mal finir. La passivité du mirador et des caméras excitait ma curiosité. Pendant quatre mois, je regardais dans leur direction pour savoir si on s'intéressait à ces bouteilles et ces galets qui me rataient de peu à chaque fois. Je leur faisais même des signes en écartant les bras du corps pour leur demander ce qu'il pouvaient bien branler la haut. De fausses caméras nous faisaient-elles croire que nous étions en sécurité ? Soit, mais à quoi bon pouvait bien servir le surveillant du mirador qu'on n'apercevait même pas mais qui devait bien y être posté ? A lire les périodiques cochons qu'il m'empruntait, et ceux de la salle de garde à taper le carton accompagné d'une bonne mousse, une Kro de préférence, la boisson du légionnaire ? 

Les gardiens ne servait-ils qu'à nous fouiller, nous faire entrer et sortir de promenade ? Certainement car ils ont toujours laissé faire, sauf une seule fois sans doute parce que tant que la prison s'amusait, elle ne risquait pas d'autre tumulte. Et puis, la cible se plaignait-elle ? Non. Et si le joueur qui sert de lièvre trouve la chasse amusante, à quoi bon la faire cesser, et n'avait-il pas cherché son coup de fusil ? Enfin, comme disait si bien ma mère Fatima :

-Gilino, tant qu'on ne te les coupe pas, mon fils ce n'est pas grave. (En bon français, pour une fois dans le texte).

T'as raison, maman, j'avais toujours le z'boub et ses clochettes bien chevillés au corps, tu peux me croire. Et, à rester un homme entier... 

Joueurs acharnés dans le jeu de société du galet et de la bouteille, nos Animaux mettaient une de ces ambiance festive que je ne vous raconte pas. La prison en fête, hors d'émeutes d'été. Et nos gardiens qui suivaient, de leur mirador ou de la salle de contrôle vidéo ces joutes bon enfant à sens unique devaient sans doute rapporter au débriefing du soir au directeur, aux cadres de la prison et même au procureur... pardon, pas à ceux-là puisqu'ils se trouvaient aux sports d'été à Palavas-les-Flots, à la mer puis en boîte de nuit, donc à l'officier resté seul de permanence pour les quatre étages que, pour le bien-être de tous et de la prison le laisser-faire évitait tout laisser-aller. Toutefois, certains gardiens compatissaient :

- Patrice, voulez-vous que j'intervienne ? 
- Non. Au Capitaine de bouger. Après ses vacances à la mer. Il n'y a pas mort d'homme, alors, rien à battre et que chacun se démerde. Normal, et on peut comprendre.
- Mais non, mais non. Il ne s'en fout pas, Patrice !
- A chacun son lot : aux animaux leur bouc-émissaire, au capitaine ses vacances, à la prison la tranquillité et à moi, votre abruti de serviteur, la bouteille servie bien fraîche, service compris.
- Ne soyez pas parano, Patrice !

Bi-polaire, parano... Tiens, en parlant du Capitaine que nous ne voyions pratiquement jamais mais qui ne me démentira pas... Donc, voilà qu'un jour qu'il inspectait la cour A alors que les détenus sortaient de promenade, moi-même étant toujours à la traîne, je lui fis remarquer les barbelés enguirlandés de yoyo et que, s'il me payais je voulais bien nettoyer tout ce noir. Bien évidemment, il me fournirait une échelle... non, non, mon Capitaine, pas pour m'évader. Continuant à l'entretenir, je filais un grand coup de pied à cette bombe d'eau qui avait fait long feu. Direct dans la grille. Boum !

- Ramassez-moi votre bouteille, Patrice.
- Ce n'est pas ma bouteille, Mon Capitaine.
- Ramassez-là quand même ! Eh, bien dis donc. Quel ton ! 
- Je veux bien si vous m'aidez à enlever toutes les autres bouteilles abandonnées dans la cour. Allez, Mon Capitaine, à deux on aura vite fini. 

Ayant refusé ma proposition citoyenne, ce qui me chagrina j'ignorais la bouteille en ne m'abaissant pas. Pas même à la ramasser, pas question et comme la fillette se trouvait du bon côté, cour A il n'y avait pas de risque que je la reçoive à nouveau. A moins que Sallah, à la demande des Animaux du B...

Voilà qu'après avoir pris cette bouteille pleine sur le mollet, un lieutenant me fit sortir de la cour et, à la salle de garde me demanda si je voulais porter plainte, ce que j’acceptais uniquement pour permettre que le jeu aille au bout. Ce lieutenant était une femme. Un des gardiens du 3ème étage, un de ceux des Animaux voulut me faire retirer ma plainte. Elle s’y opposa en lui rétorquant que l'heureux tireur et les autres pointeurs* du troisième prendraient du mitard ce qui ferait réfléchir la cour B sur le but du jeu qui consistait à m’éviter, car toucher n'est pas jouer.  Voilà, gardien, c'est dit !

- Et si vous voulez consulter la bande vidéo, libre à vous s'entêta ce petit lieutenant, une femme qui avait des couilles bien accrochées, elle au moins, pas comme un autre lieutenant de notre connaissance.
Dommage, pensais-je car la guerre cessera faute de combattant du 3ème. J’aurais dû réfléchir à deux fois avant que de porter plainte.

*Je vous disais bien qu'on trouvait aussi des pointeurs au troisième étage, celui des gros cochons.
 
Après cela, on évita de me lancer des projectiles, oh pendant seulement deux ou trois jours, rassurez-vous mais les petits mots d’amour se faisaient maintenant discrets, chuchotés :

- Passe dans le couloir et je te fais la peau, espèce d’enculé de pointeur.

Heureusement que le jeu reprit de plus belle, et ce fut un soulagement, surtout pour moi qui redevenait cet indien Pied-Noir qui évitait l'embuscade et, à bon chien de chasse, bon lièvre et bon chasseur. 

En Berbérie, savez-vous qu'on cultive un amour et une peur viscérale des chiens considérés comme impurs et nourris par tous les enfants à coups de pierres ? Habitués au bâton et au caillou, ces grands chiens jaunes, gardiens de la maison et des troupeaux, entretenus dans la crainte de l'homme ont développé un sens aigu pour éviter le plus possible les hommes. Devenus vicieux, ils ne se risqueront à l'attaque que par derrière pour vous mordre cruellement, puis par battre en retraite le plus vite et le plus loin possible.

En prison, j'étais devenu un de ces chiens berbères qu'on appréciait mais qu'il fallait apeurer avec des galets. Une bonne tradition berbère importée en France et qui se maintient dans nos prisons : attention car, si on me haïssait gratuitement, c'était en toute forme de respect dû à un vieux koufar (un mécréant), un grand chien jaune. Un impur.
Je me demanderai toujours si un ami sincère, gardien ou détenu n'aura pas laissé courir le bruit que j'étais au premier étage comme "pointeur", ce qui accentuait la haine.  
Mais, pourquoi ? Va savoir !

La loi du talion, celle de la vengeance préconise qu'à la violence réponde la violence. Bravo, mais il en restera toujours quelque chose à la sortie de prison. Faut croire que Dame Justice a de ces idées lumineuses. Et de bien bonnes !

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