mardi 28 février 2017

Des badges "anti-Fillon" au Salon !?



Et voilà le Fillon qui se réclame de la lignée de Jacques Chirac, le seul Président qui aimait la paysannerie et nous réjouissait tant à caresser le cul des vaches, et l’autre qui renâcle, genre :
- Je préfère les petits culs, et pis la vache, ça pue la vache !

Apprécier le cul des vaches, c’est humain ça, non ? Jacquot, Jacquot, mais nom de nom, un type incapable de flatter la croupe d’une belle jument ou le gros fessier d’une vache, mériterait-t-il nos suffrages ? Quant à apprécier la vision surréaliste des couilles au cul d’un verrat de concours, Fillon en est bien incapable préférant les confondre avec ses magouilles, aussi grosses, ne vous en déplaise ! 

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PS : un doublon de vaches pour faciliter l'affichage pour la campagne de François Fillon.

jeudi 16 février 2017

L’ascenseur d’Yvette.

Hier, le 15 février fut l'anniversaire d'Yvette. Ses amis y furent conviés pour 18 heures.

- On invitera Anne-Marie. Ça me fera plaisir depuis que je ne l’ai pas vue. Avec Pascale et Américo, nous serons cinq.
- Bon. Anne-Marie, je m’en charge mais je ne l’inviterai qu’au dernier moment.
- Mais pourquoi ?
- Tu oublies qu’elle va sur ses 83 ans et que ton ascenseur est en panne depuis deux mois ?

Anne-Marie, en voyant Américo, déjà arrivé qui la saluait du balcon d’Yvette :

- Toujours le premier, Américo.
- Oui. Dis, pendant que Gilles garde sa voiture, je descends t’aider.
- Non, ça ira. Je pense que l’ascenseur est toujours en panne ? C’est triste pour Yvette.

Vous me diriez que nous ne sommes pas dans une barre d’immeubles dégradés en Seine-Saint-Denis mais au Vigan, dans un immeuble de standing géré par l’Agence de Monsieur Michel Pérez qui affiche sans rire :

Nous sommes spécialisés dans la gestion de biens et de syndics de copropriété.
Nous effectuons des appels de charges, la gestion des travaux ainsi que l'entretien général des immeubles ou des résidences.


Et ta sœur, Michel ! Si tu es bien syndic de copropriété, c’est pour te faire grassement payer, seulement les artisans rechignent à travailler dans les immeubles que tu es censé entretenir car, au Vigan, les bonnes langues, dont je m’honore d’appartenir te font une belle réputation de mauvais client ou de mauvais payeur, c’est au choix mais c’est de la même chose qu’il s’agit.
Quant à cette histoire d’ascenseur sordide, tu aurais pu t’en passer, Michel. Entre-nous, Michel, là tu as fait fort.

Michel, Michel ! Ô mon Michel ! Je te rappelle qu’Yvette est âgée, handicapée lourdement et ne peut se déplacer sans son déambulateur. Que lorsqu’elle veut aller faire ses courses, elle descend les escaliers à reculons, récupère celui qu’elle laisse en bas en permanence.
Pour le moment, personne n’a pensé à le lui voler, aussi nous en rendons grâce à Dieu de résider bien loin du 93. Imagine un hold-up fait avec le déambulateur d'Yvette. Mais, si, c'est possible !

- Ne le savais-tu pas qu’Yvette peinait tant ? Personne de la Chapelle Evangélique ne t’en a touché un mot ? Pas même à la présentation de Jésus au temple ? Mais, on pense à quoi, chez ton bon Dieu ? A rien, mais rien qu'à soi-même ?
Entre-nous, à quoi ça sert que tu ailles voir le bon Dieu si tu n’en as rien à faire de ses ouailles dans la peine ? Raconte-moi une belle histoire d'ascenseur, mon bon Michel Pérez, raconte toujours.
Je disais donc, un déambulateur au rez de chaussée et, pour monter chez elle, Yvette qui doit se faire aider, et quand tu sais que la rampe de maintien manque par endroits.

De tout cela, des réclamations des locataires, toi tu t’en moques. Je te parie que tu chicanes encore à 0TIS le règlement de la dernière panne bisannuelle de ce putain d’ascenseur. Et dire que, comme un abruti tu as repeins  les portes de cet engin du diable et refais le revêtement du rez-de-chaussée. Mais, Michel, à quoi penses-tu ? Mais, ça coûte de l’argent et faudra bien payer un jour. Et ne pas mettre six mois comme à ta mauvaise habitude.

Si vous cherchez un gérant de bien sur le Vigan, évitez impérativement Michel Pérez, et son agence sise sous le quai, un véritable  « baise-couillons ».
Oui. Couillons au pluriel vu qu’elle en baise beaucoup. Et en même temps. Par contre, si vous aimez... c'est vous qui voyez !

PS : Michel, si tu es fâché, ne t’en prends qu’à toi-même. Parce que moi, je suis serviable car, chaque fois qu'elle m'appelle, je vais aider Yvette dans ces putains d'escaliers, mais je fatigue.
Tu es payé pour qu'elle puisse descendre et monter chez elle. Avec l'ascenseur en panne ? J'ai conseillé à Yvette de ne plus payer ses charges et de me rétribuer à ta place.

Eh, oui. Pas normal que je pallie à ton incurie, mon salaud !

Pierrot me dit que Salaud serait de trop. Tant pis : s'il y est, qu'il y reste. 
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Dernière minute : ce jeudi après-midi, l'ascenseur reprend du service... Alléluia !

mardi 14 février 2017

St Valentin, Éros et.... érosion !

 

Une belle journée de merde. Fin.

 
Comme un abruti, j’avais complètement oublié avoir prêté un ordinateur portable à Américo et qu’il surveillait le blog. Oh, il a fait semblant de ne pas être au courant de ma rencontre avec Thérèse. Or, ce lundi matin, 8 heures, dans la rue en bas de chez-moi, et en grande discussion avec Pierrot, il lève la tête, me hèle :
-Oh, mon vilain, tu paies le café ?
Et voila nos deux compères montant l'escalier, Pierrot ahanant comme un bœuf. Pas l'habitude de monter son poids à un deuxième.
-Ça va, Pierrot ? Longtemps qu'on ne s'est vu ! Un café ?
-Pas pour moi. Mon cœur. Attends un peu que je souffle.

Américo passe à la machine à café. Un serré pour lui, un normal pour moi. Oui, un sucre.
-Tu as fais quoi, hier ? Tu t'es baladé avec Yvette ? Plutôt la messe.
-Rien de tout ça. Tu sais bien que je déprime un chouia. Non, juste un café et les journaux aux Cévennes. Pas vu beaucoup de monde... Ah, si ! Juste blagué avec Antoine (faux parce qu'après s'être salués il s'est tiré vite fait bien fait, vu que j’étais occupé), causé longuement avec André-Charles, Martine, et Marcel (c’est exact, mais seules quelques brèves plaisanteries échangées). Après ? Je comptais faire des courses à Super U, mais la flegme, alors je suis rentré mettre au lit mon ordi... Et si j’ai mangé à midi? Non, pas faim. L'après-midi ? Juste un demi aux Cévennes en pensant y retrouver Yvette. Un dimanche normal, quoi !

Mais, Américo ne peut se contraindre…
-Au fait, la Saint Valentin est aussi l’anniversaire de Julie. Tu vas la voir ?
-Un gros bisou de ma part ! Pierrot s'était levé pour le tour du propriétaire : Ça commence à venir. Bien, ces meubles de rangement. Tu les as fabriqués toi-même ? Je me disais aussi... Coloniser les hauteurs quand on manque de place au sol, pas bête. Tu disais 40 mètres carrés, pas plus ? Et le lit surélevé pour y glisser des cartons, bien, bien... Et c'est propre, ça nous change. Dommage que tu sois toujours aussi bordélique. Américo avait raison : tu as accroché trop de tableaux et de photos dans la première pièce. Une salle d'exposition mais un appartement d'artiste, j'aime bien. Et ta Télécaster, réparée ? Je ne la vois pas.
Je décidais que Pierrot avait bon goût, et pas que pour réparer les vieux vélos mais qu'il faisait la paire avec Américo. 

-Le temple, je ne dis pas mais tu aurais pu aller à la messe pour ne pas t'emmerder ce dimanche. T'as prévu quoi pour l'anniversaire de Julie, lui offrir une guitare ?
Américo ? Quand il voit un clou, il ne peut s'empêcher de taper dessus. Le temple, la messe, la guitare pour l’anniversaire de Julie, tout était planifié. Et pour finir :
-J’ai beaucoup apprécié ton dernier texte.
-Celui de Trump et des moules ?
-Non, le dernier. Pierrot, tu veux connaître le cadeau de Julie ? 
-Américo, pas sûr que Thérèse soit pour Juju. Pour papa, oui !
Et, allez donc ! Je vous disais bien qu’Américo me pourrirait la vie. Et Pierrot qui s'y mettait.

-Pierrot, on parie qu'il lui a dit qu'il aimait être vu avec une belle nana ?
-Et l'autre qui minaudera : Vous trouvez donc que je suis belle ?
-Et le Gilou : Il me semble mais, pour me rassurer, je compte sur tous les malotrus qui m’évitent soigneusement mais, quand je suis attablé avec une belle nana viennent me saluer chaleureusement...
-Attends, Américo, vicieux comme il est le Gilou, sûr qu'il rajoute : ... et les femmes qui ont les même penchant que moi et qui m'évitaient viennent, en me saluant jauger de la marchandise... Bravo, mon coquin.

-Oui, oui, Pierrot. Et je le sens bien continuer comma ça : Tenez, le type qui vient de rentrer dans le bar ? Et ce regard vicieux bien appuyé qu'il a porté sur vous quand il m'a serré la main ? Donc, Thérèse, êtes-vous belle ? Oui, Thérèse, et attirante, et vous plaisez à ce monsieur.

-Vous avez terminé ? Venir chez moi de bon matin, boire ce bon café que je ne réserve qu'à mes amis, puis vous moquer, merci. C'était bien la peine de vous pointer. Tiens, Pierrot garde ton souffle pour redescendre. Je te rappelle les deux étages. Américo, passe devant dans l'escalier. Et toi, Pierrot, fais moi ce plaisir de rater une marche et d'écraser cet abruti sous ton poids. Il ne mérite pas mieux.  

Américo, encore lui, sur le pallier :
-D'accord, belle jusqu'à preuve du contraire. Et tu la revois quand ?  Tu la présenteras ?
J'avais envie de lui répondre  que je la rejoindrai ce soir, à l'hôtel du Commerce mais, si savoir tourner des histoires est une chose, mentir à un ami en est une autre : 

-Jamais. C'est une bonne sœur, une religieuse... Mais si, Américo, je te jure ! C'est elle qui me l'a dit. Mais, non ! Ce n'est pas mon fantasme. Je t'assure. Son vrai nom ? Sœur Thérèse. Elle vient deux fois par an dans sa maison familiale située vers Blandas.

Je n'ai pas voulu dire à Américo que, lorsque les cloches ont sonné et que j'avouais à ma sœur que j'étais protestant, elle a demandé comment je comprenais la Création de la femme. Moi :
-Dieu prit une côte d'Adam et fit d'Eve une aide qui lui serait assortie. 
-C'est une image. Pas vrai ? Cette côte manquerait-elle encore à l'homme ? Ce n'est pas le cas et cela ne vous gêne pas pour demeurer croyant, n'est-ce pas ?
Elle tira une grosse Bible de son sac, l'ouvrit à la Genèse I-24 :

Elle : -Une image. Dans le "Second récit de la création", voyez : "C'est pourquoi l'homme quitte son père et sa mère et s'attache à sa femme, et ils deviennent une seule chair". Une seule chair !
Moi : -Oui, et une aide, mais plus que ça. Montrez-voir votre Bible. Là, à "La Chute", fin du verset 16 : "Ta convoitise te poussera vers ton mari et lui dominera sur toi".
Elle : -D'accord, mais vous vous appuyez trop sur le "Second récit de la création", aussi, revenons au "Premier", verset 27 : "Dieu créa l'homme à son image, A l'image de Dieu il le créa, Homme et femme il les créa". Créés ensemble, non ?
Moi : -Philippe m'en avait déjà touché un mot, mais je n'avais pas vérifié. Donc, pour vous le Premier récit de la Création primerait le Second ?
-Sans doute car, dans le Second récit Dieu parle d'amour, d'attachement et ce "lui dominera sur toi" ne voudra signifier qu'une chose, à savoir que l'homme sera, en général plus grand que sa femme. Point barre.
Mince, une catholique qui enseignait la Bible à un protestant à la terrasse d'un bistrot, et le jour du Seigneur... on aura tout vu.

Et, maintenant voici ton cadeau, Julie. Il t'est offert par Thérèse : 
 -Vous êtes berbère ? Cela vous intéressera. Relisez l'histoire d'Abraham, Chapitre II de la Genèse qui explique pourquoi juifs et arabes sont des frères, pas des cousins et qu'Ismaël finira par s'établir en face de ses frères. S'établir en parlant de construire sa maison...
Ce dimanche n'était plus une belle journée de merde. Merci Thérèse. Et merci Julie.

  

dimanche 12 février 2017

Une belle journée de merde - 1


Triste texte, ma Julie mais je ne savais que t'offrir comme cadeau pour ton anniversaire à la Saint Valentin. Avant l'heure ? Soit, fifille, mais un cadeau de pôpâ ne se refuse pas ! Allez, on rigole, fillette surtout lorsque l'on se rappelle que la Saint Valentin est avant tout la fête des amoureux. Messieurs les psychanalystes, tous à votre tambouille fumeuse !
Et dire que j'avais choisi cette date pour l'accouchement de ta mère. Tu le vois bien, Julie que papa avait déjà la tête dans les nuages. Et même, si j'avais su, aurais-je retardé ta naissance, tiens le 15, le même jour que celui de mon amie Yvette ? Non, trop pressé que j'étais de découvrir ta jolie petite frimousse. Et c'est mieux ainsi car, à la Saint Valentin tu te rappelleras à mon bon souvenir et, qu'ainsi je n'oublierai pas de fêter Yvette. Julie, je demanderai à ma copine de te remercier. Contente ? Je veux, oui.

Et, voila que hier, couché trop tôt, je savais me préparer un mauvais réveil, mais pas à 4 heures du mat. Etonnant parce que je n'avais pas envie de pisser comme tous les jours à 3h15. Et, plus moyen de se rendormir surtout quant te tient cette envie de rien. Si encore c'était celle de pisser, tu accepterais ce réveil matinal inutile.
Et plus de cigarettes pour m'accompagner car, hier matin j'avais décidé d’arrêter de fumer. Définitivement ? Evidemment que ça l'est toujours. Et moi qui voulais te l'annoncer le 14, dommage !

Allez, un bon café à la Georges Clooney. Ne restent que trois capsules. A garder pour les amis, la moindre des choses. Et puis la machine fait un de ces boucans, déjà que tu ne tires plus la chasse d’eau le soir pour ne pas importuner les voisins.
Un bon bol de café-chicorée de la marque U ? Avec du lait.

Alors, ne reste qu'à zapper à la télé. Et puis tu t’endors et te réveilles dessus à huit heures. Ça t'énerve. Tu l’éteins. Et ton épaule gauche qui te lancine en permanence. Un tendon cassé depuis bientôt quatre ans, le temps étant à la pluie. Tu aères et te mets en peignoir bleu-marine sur ton balcon. La rue est mouillée. Il ne pleuvra que vers onze heures, tu le sais. Un autre bol de café-chicorée au lait, même marque de Super U. Ou de Lidl ? Pas meilleur.
Tu places un sachet de Kadégic sur la table pour ne pas l’oublier tout à l’heure. Une douche bien chaude. Un nouveau petit hématome sur ton bras gauche. Tu ne te rappelles pas t’être cogné. Pas de Kardégic ni de pull ce matin, il ne fait pas froid.
Tu prends ta guitare préférée, celle qui te tombe sous la main. Il est 8h30. L'ampli pas trop fort, et voila que tu redécouvre ta Stagg Télécaster et ses accents de guitare folk. Un manche du tonnerre, rapide. Un blues pour chanter la tristesse, et ça c'est bon ! Aujourd'hui, je me sens seul. 

U
ne belle journée de merde ? Tu tentes de ne pas t'en persuader, même si tu n'as pas envie de sortir. Dans l’armoire, un survêtement de jogging ? Avec sa capuche. Tiens, celui marqué Australia que t’a offert Anne-Marie. A mettre ce lundi pour la récupérer à Fréjorgues. Elle revient de l’enfer sur terre avec plus de 40° à l’ombre.

Quel jour sommes-nous ? Hier, samedi parce que tu as arrêté de fumer donc. Tu aurais pu attendre lundi. Pour ce dimanche ce sera une belle journée de merde. Pas possible autrement. Neuf heures. Allons au centre-ville pour un café. Plus le Midi-Libre et le Parisien. Tu croises le Jeanne d’Arc avec quinze euro dans ton portefeuille. Un Winfield de trente cigarettes à 9,75 te tenterait bien. Des australiennes. Non pas, et au large, moussaillon car tu te rappelles que tu ne fumes plus. Tu tiendras.
Te voilà arrivé sur le Quai. Maussade aussi ? Il est toujours tristounet, et mouillé ce jour.

Personne sur la place. Ah, si : deux connaissances arrêtées qui discutent, l’un avec le pain frais du dimanche matin. Une baguette. Tu les salue de la tête.
Aux Cévennes, quelques consommateurs habituels attablés en groupe en coin de terrasse sous le grand auvent. Des fumeurs. Ils t’ignorent depuis toujours. Poliment tu leur rends la pareille.
Ah, non ! Une bonne surprise, là assise seule près de l’entrée, un capucino qui refroidit et une cigarette pas encore allumée… Seule ? Merci mon Dieu ! Des sourires échangés, elle avec les yeux rougis, moi triste mais heureux de la rencontre. Les larmes l’embellissent. J’aime bien.
-Je vous offre une cigarette ? J'avais pourtant payé 80 euro pour arrêter.
-Volontiers.
Faut quand même être con de fumer à nouveau, tout ça pour le plaisir d'être à sa table.

Tiens, elle se rappelle les cigarettes que je lui avais tapées il y a peu. Mauvaise idée mais bonne entrée en matière en toute forme d'invite, ce "Je vous offre une cigarette ?" Faut dire aussi qu'elle s'était amusée des horreurs que j’avais osées lui sortir. Elle me remettait, bravo Gilou. Une de mes techniques pour qu’on se rappelle de moi. Encore la preuve que ça marche. La deuxième fois que je la rencontre.
Mais, elle me vouvoie. Par respect ? J'aimerais mieux ça, je ne suis pas si vieux. J'allumais la cigarette offerte :
-J'avais aussi arrêté de fumer... attends-moi, je vais au bureau de tabac et je reviens.
Et c'était reparti pour un tour. Par sa gentillesse, et nos solitudes je me préparais une belle journée de merde. Oui, mais non car j'éprouvais enfin que les bonnes résolutions sont parfois un frein au savoir vivre. Pour la santé, on verra plus tard. Et, à mon grand âge...  

-Votre prénom, c’est bien Julien ?
-Mauvaise pioche, Thérèse. Moi, pour me rappeler ton prénom, suffit que je pense à Mère Thérésa et à toute la misère du monde. Moi, je me comparais aux géants, et donc…
-C’est vrai que vous êtes grand… mais, mère Thérésa, ce n’est pas moi ! Pourquoi pas l’abbé Pierre tant qu'à y être.
-Impossible. Mais, comment te rappeler mon prénom ? Simple… pour Ivan, ce serait le Terrible, celui de toutes les Russies. Et ça marche. Donc, les géants du Nord, les Gilles. Plus l’expression : « arrête de faire le gille ». Marrant, non ? Et, voilà mon prénom. 

Ensuite, nous avons discuté des bobos de la dame. A pleurer. Puis, elle a commencé à en rire :
-Merci, Gilles. Je sais maintenant que j’aurai un beau dimanche.
-Peut-être pas tant que moi.
-Tiens, les cloches de l'église. Elles sonnent bien longtemps...
-Oui, pour me rappeler qu'il faudrait que j'aille y mater nos belles paroissiennes.
-N'importe quoi. Tu.. vous n'êtes jamais sérieux. Tiens, je n'y aurais pas pensé.
Moi, si mais je n'ai pas voulu lui rappeler que je n'étais qu'un homme, mais un homme toujours sérieux surtout dans ses plaisanteries qui n'en sont jamais tout à fait. Point trop n'en faut. 
-Mais, non. Ne prends pas ça au sérieux. Mais, ça t'amuse, et moi j'aime bien ! 

Ensuite ? J'expliquais que le bistrot me permettait de savoir qui éviter. Tiens, regarde les gens qui me fuient ou me saluent en entrant. On me connaît bien au Vigan sauf que tous ceux qui m'évitent ne savent pas pourquoi. Des jaloux de mon immense talents ? A n'en point douter. Rires.
-Vous poussez. Au fait, connaissez-vous une autre curiosité du Vigan, son anagramme : Vagin ? Etonnant ! 
-Ouah ! ça me donne des idées d’écriture mais, arrête de me vouvoyer, tu me vieillis ! Pas gentil.
-Moi, j’ai 52 ans. Quel âge as-tu ?
-Le réel, celui que je me donne ou qu’on me donne ?
-Celui qui te plairait. Ça m’ira.
-Vaut mieux. 62 ans. Non, 17 ans dans la tête et plein de conneries à faire. Et toujours une peur bleue de la mort. Comme avant. Et de ma vie, et ignorer comment amener une fille qui me plaît au lit. Et encore moins comment m’y prendre si, par hasard si elle y tombait toute crue. Toute nue de préférence ? C'est comme on veut !
Je la faisais se gondoler. J'en fus tout ému, heureux de mon dimanche.

-Ça, on ne dira pas que le lit n'est pas le seul souci des hommes. Rassure-toi car, même ceux qui ont des facilités avec les femmes demeureront toujours incertains sur les moyens pour parvenir à leurs fins ! Et cette inquiétude rend le jeu de la séduction toujours si prenant. Et les hommes encore plus touchants.

Etais-je touchant ? J'espérais mais, attention car faudra taire cette rencontre à Américo. Il me gâcherait cette journée, surtout que ton cadeau, Julie je commence à le kiffer !

Suite et fin au prochain épisode.

mercredi 8 février 2017

T'as signé... c'est pour en chier !


Un bouffeur de moules, chic alors ! Mon semblable.
 René, tu me fais un de ces plaisirs, tu ne peux pas savoir. Déjà, ces senteurs d’iode, ces parfums marins, ce goût sur la langue, cette couleur, rien que d’en parler ! Mais, attention, faut que la moule soit fraîche et bien fermée. Ah, l’ouvrir ! Toute une science, mais en la chauffant délicatement, tu ne peux pas savoir !
Ah, si ?
Après l’avoir arrosée d’un bon vin blanc sec ? Je veux.
Mais, qu’est-ce que tu crois… bien évidemment que la moule sans l’oignon, ça ne se peut pas.

Mais, mon ami René, un bouffeur de moule, ne serait-il pas profondément humain, donc Trump lui aussi ?
Un cochon comme tous les hommes ? Si tu préfères, même si nous nous accorderons, avec les mexicains sur son humanité et sa charité.

Toutefois, je remarque, mon bon René que tu uses abusivement d’un pluriel bien singulier en t’attardant sur les moules, moi qui croyais qu’on ne pouvait en déguster qu’une, et une seule à la fois, la première celle qu’on aime par-dessus tout. Toutes les autres, vois-tu n’auront plus jamais la même saveur. Faudra que tu m’expliques comment ce Président, que je respecte arrive, lui à en déguster plusieurs à la fois.
 Inquiétant, si nous pensons à la même chose.

mardi 7 février 2017

Les pires cons t'attaquent !...


Un peu de courage Hollande…


représente-nous

à


L’élection présidentielle.

***

Qu’en dis-tu, René. Hollande, Dark Vador… Bonne entame, non ?


-Tu plaisantes, ou quoi ? Et où le vois-tu le père Hollande dans mon illustration ?


-Tout à fait d’accord, mais une illustration ne doit-elle pas servir un texte et le magnifier ? Et, qui est maître de ses dires et donc de son illustration si ce n’est moi ?

-Si on veut mais, Dark Vador, pour moi c’est Sarko, le seul sauveur potentiel de la droite.


-Oui, mais Sarko est trop petit pour endosser l’habit du Père…
-Hollande tout aussi, même si c’est le seul honnête homme dans le lot des politiques qu’on nous offre, un peu baisouilleur, je l’admet, mais défaut véniel, Bayrou mis à part jusqu’à preuve du contraire.

-Mon ami, pas possible ! Hollande, horreur ! Faut lire ce dessin que je refuse de corriger : sur le plastron de Dark Vador j’ai noté « I love Carla ». Donc, Sarkozy.

-J’avais bien remarqué et ne t’en demande pas tant, mon petit pote mais, boucasse comme il est le Hollande a bien le droit de faire une déclaration explicite à Carla, non ? Déjà qu’il avait piqué la présidence à Sarko, pourquoi pas sa femme ? Et donc, rien, ne s’oppose à cette transposition, que dis-je à cette transfiguration, pas vrai ?

-Demande son avis à Américo. Moi, je m’en lave les mains.

-L’avis éclairé d’Américo ? « Marine Le Pen en Dark Vador en plus sexy m’irait tout autant. Mais, même dans un film X… le fiasco assuré ! » 

lundi 6 février 2017

Je m'excuse... mais je garde le blé !


Deux affiches sinon rien.... L'officielle et la "vraie"



        Non, non et non ! On dit :       
Monsieur Fillon.
 Respect à l'Ancien. 
Fermez le ban !

Encyclopédie :
Fillon (François) né le 4 mars 54 au Mans. Coureur automobile et doux rêveur qui passa aisément du RPR, à l’UMP, aux Républicains (comme Donald Trump qu’il voulut imiter : casse de la sécurité sociale, des services publics…).
Un grand monsieur courageux qui ne rendra pas l’argent durement gagné par sa famille.

S’il te plaît, René réfléchis bien… ou c’est Fillon, ou c’est Sarkozy. Toi, y en a vouloir qui ?
___________

  Réponse de René : 
-Vite, une 2ème affiche. Très sombre, l’affiche. Avec Fillon qui tenterait de tordre le cou à un canard boiteux qui lui chierait sur les bottes. Oui, à la place du micro, un canard enchaîné. Et ces quelques mots :
  Crotté un jour,
       Crotté toujours.
                                     François Fillon.